Meaux ► [Vidéo] Lycée Charles-Baudelaire : les élèves ont dévoilé et expliqué leur fresque, une épreuve de validation du bac

Les élèves du Lycée Charles-Baudelaire, à Meaux, ont réalisé une fresque autour de l’œuvre Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire. L’inauguration s’est déroulée mardi 23 mai devant le chef-d’œuvre réalisé par les élèves.

Les élèves de la classe des métiers du commerce et de la vente (MCV) du lycée professionnel Charles-Baudelaire ont travaillé sur l’œuvre du poète Charles Baudelaire, auteur des Fleurs du mal, en mettant en image le célèbre recueil de poèmes. Une élève de la classe 1MCV2 a pris la parole pour expliquer comment et pourquoi la fresque a été réalisée. Elle déclare : « De la fresque s’échappent des lettres composant les œuvres poétiques. Vous pouvez voir à droite de la fresque des citations sorties de l’œuvre et quelques annotations concernant les figures de style employées par le poète, à gauche des lettres qui s’échappent de l’ouvrage avec les signatures des élèves de la classe, des professeurs et du proviseur, au centre un portrait de l’auteur Charles Baudelaire présenté comme un marque page. »

Alioune Diouf, élève en 1MCV2 également, précise : « On voulait représenter Charles Baudelaire qui est le nom du lycée, en faire un portrait avec d’un coté comme un livre avec des pages qui s’ouvraient et de l’autre des dessins en street art. Le projet a été initié par le professeur Linossier qui enseigne le français et l’histoire-géographie, par Noël Foulon qui est le professeur principal de la classe 1MCV2, le professeur Ben-Hassine qui enseigne l’anglais et le professeur Guichard qui enseigne le dessin. Il a été décidé de réaliser le mur street art avec l’accord du proviseur. »

En expression libre

Soléa Alves, élève en 1MCV2, raconte : « Dans un premier temps, on a commencé par le portrait de Charles Baudelaire au centre aidés par notre professeur d’art, puis on a réalisé la partie gauche en street art en pleine liberté. C’est vraiment nous qui choisissions ce que l’on allait dessiner avec de la peinture, des feutres et des pochoirs. »

Le professeur de dessin complète : « Il s’agit plutôt d’une peinture murale et non d’une fresque. Les élèves, au départ, étaient inquiets, intimidés, ils n’osaient pas passer dans la représentation car le mur était un peu inquiétant puisqu’il était tout blanc. Quelques élèves ont eu le courage de dessiner dans l’esprit du street art et dans l’improvisation. On a travaillé avec des choses très simples pour respecter l’aspect didactique et pédagogique du lycée. » Le chef-d’œuvre est une des nouvelles épreuves pour valider le bac.

Béatrice Roullaud, députée de la sixième circonscription de Seine-et-Marne, a participé à l’inauguration de la fresque  : « Le lycée professionnel fait tout pour donner un avenir aux élèves. Je pense que le proviseur et les professeurs donnent la matière aux jeunes pour qu’ils poussent bien et qu’ils puissent réaliser leurs rêves. »

Charles Baudelaire lui-même disait : « Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s’amuser. »