Val d’Europe Agglomération ► [Vidéo] Le projet de révision du plan local d’urbanisme prévoit d’intégrer cinq communes supplémentaires

La réunion publique, jeudi 25 avril, à la médiathèque de Val d’Europe, a présenté le projet de révision du plan local d’urbanisme de Val d’Europe Agglomération intégrant cinq communes supplémentaires : Villeneuve-le-Comte, Villeneuve-Saint-Denis, Esbly, Montry et Saint-Germain-sur-Morin.

Le projet de révision du plan local d’urbanisme de Val d’Europe Agglomération a été présenté aux habitants du secteur/ Il prévoit d’intégrer cinq communes supplémentaires : Villeneuve-le-Comte, Villeneuve-Saint-Denis, Esbly, Montry et Saint-Germain-sur-Morin.

Philippe Descrouet, maire de Serris et président de Val d’Europe Agglomération, rappelle : « La population de Val d’Europe depuis l’installation de Disneyland Paris en 2012, est passée de quatre mille à cinquante mille habitants prévus à l’horizon 2040. Il s’agit du territoire au développement économique le plus important de la grande couronne d’Ile-de-France. »

Daniel Chevalier, vice-président chargé de l’aménagement et de l’urbanisme et maire de Villeneuve-le-Comte, déclare : « L’intégration de Villeneuve-le-Comte à l’agglomération depuis 2018 contribue fortement à la croissance économique avec la construction du Village nature, qui permet de créer environ six-cents emplois, soit un emploi par habitant en âge de travailler, sans compter les emplois indirects qu’il génère et qui vont permettre d’atteindre les deux mille emplois. »

Le projet de PLU intercommunal, cadré par le code de l’urbanisme, a été présenté sur les cinq axes prioritaires du plan d’aménagement développement durable (Padd). Il s’agit de préserver l’identité des territoires, tout en tenant compte des différences entre le dix communes. Pour Daniel Chevalier, ces deux aspects ne sont pas contradictoires, ils sont même complémentaires : « Villeneuve-le-Comte apporte un environnement rural, des espaces forestiers et des espaces agricoles qui pouvaient être intéressants pour les habitants du Val d’Europe centre urbain, et à l’inverse le centre urbain nous amène des services, des choses qu’on ne peut pas avoir dans des communes rurales. »

Sur la transition écologique et le cadre de vie, le cabinet Codra, qui travaille depuis 2020 sur le plan intercommunal, a présenté une carte avec différents types de zones, ainsi que les projets de développement à moyen et long terme. La trame verte est amenée à couvrir 55 % du territoire à long terme, en cumulant des zones agricoles et les zones naturelles. L’objectif est de préserver la biodiversité et le cadre de vie des habitants, avec des espaces de détente. S’y ajoute la trame bleue, qui inclut par exemple le canal du Grand Morin, ainsi qu’un espace boisé de deux mille hectares. Pour Codra : « Les zones humides font partie des sujets qui ont été renforcés par la loi de façon importante puisqu’elles génèrent des spécificités remarquables en matière de faune et de flore et qu’elles représentent à ce titre un intérêt national, même mondial. » Philippe Descrouet ajoute : « On est l’un des rares territoires où la gestion de l’eau est exemplaire. »

Val d’Europe continue de se développer comme un véritable pôle d’emploi du Grand Est parisien en luttant contre la tendance du rythme de production de logements qui pourrait aller plus vite que l’activité économique et la vitalité commerciale des centres-villes.  Daniel Chevalier précise : « Le développement des projets de mobilité comme les transports en commun ou les pistes cyclables ne sont pas traités par le PLU mais doivent être pris en compte dans les réflexions… L’objectif est d’avoir une version finalisée des outils réglementaires et la totalité du dossier pour l’été. S’en suivront des phases de consultation officielles et une enquête publique au deuxième semestre 2024 pour une approbation au premier trimestre 2025. »