Croissy-Beaubourg ► [Vidéo] « On ne veut pas détruire les pavillons pour construire du collectif avec 70 % de logements sociaux » : le conseil municipal a voté la révision du plan local d’urbanisme

Le conseil municipal de Croissy-Beaubourg, jeudi 4 avril a soulevé en point d’orgue le plan local d’urbanisme (PLU). Celui-ci préoccupe la commune de deux mille deux cents habitants.

Le conseil municipal, « le plus important de l’année », était attendu : les élus étaient quasiment au complet et le public venu en nombre. Alain Albaret, adjoint aux travaux, à l’urbanisme et à l’environnement, a abordé le projet de PLU, en précisant l’attention portée sur plusieurs priorités, dont la protection des composants paysagers du territoire, la préservation du cadre de vie des Croisséens, le développement maîtrisé et harmonieux de l’habitat, la modernisation et le développement des équipements publics qui accompagnent les besoins de la population, ou encore le renforcement de l’activité économique et de la sécurité routière. « L’axe central est la protection de notre village », résume-t-il, avant de donner la parole au cabinet Urballiance. Ce dernier a présenté les résultats de l’étude juridique établie avec les élus pour la révision générale du PLU. Le projet a été approuvé à l’unanimité.

Le maire, Michel Gérès, n’a pas caché ses inquiétudes et regrette : « L’État voudrait qu’on construise sur ce qui est déjà construit, ce qui implique de détruire les pavillons pour construire du collectif, avec 70 % de logements sociaux. Nous sommes tous unis pour garder notre village dans son aspect actuel, mais notre latitude en tant qu’élus locaux a de moins en moins d’importance. »

Le conseil a ensuite procédé aux votes sur les sujets habituels comme les subventions aux associations, les attributions de compensations, le taux de la taxe foncière, ou encore l’emploi et la jeunesse. Céline Hébert, conseillère municipale, a présenté un projet de prime d’aide pour la formation au brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) pour soutenir les jeunes dans leur insertion. De son côté, Raymonde Juretig, adjointe aux affaires scolaires, à l’enfance et à la petite enfance, et aux ressources humaines, a annoncé la création de postes dans différentes filières dont l’administratif, le médico-social, ou encore la culture et l’animation.