Crégy-lès-Meaux ► [Vidéo] Trous dans la chaussée : la commune attend toujours les analyses pour pouvoir réaliser les travaux de réparation

Quatre ans après l’apparition des premiers trous dans les rues du centre-ville de Crégy-lès-Meaux, les travaux de réparation n’ont toujours pas débuté. Le maire, Gérard Chomont, a exprimé sa lassitude, mardi 6 février.

Chaussée effondrée, façades de maisons qui menacent de s’écrouler… les trous qui ont obligé à fermer des rues à la circulation, ont été découverts en centre-ville il y a quatre ans et la municipalité colmate les dégâts provisoirement tant bien que mal, en attendant de pouvoir procéder à une analyse. Celle-ci devra déterminer dans un premier temps si la Ville devra passer par des sondages « destructifs ». Le maire déclare : « En février 2020, des trous béants ont commencé à se former dans les chaussées du centre-ville. Depuis, la situation n’a guère évolué. Le trou béant devant la mairie est toujours là, et un autre de dix mètres de profondeur a dû être comblé en urgence devant la ferme. »

Pascal Mauduit,  directeur technique de la ville, fait le point :  « Pour la rue Jean-Jaurès, nous attendons une date pour la réalisation d’une analyse géoradar afin de déterminer si des sondages destructifs seront nécessaires ou pas. Concernant la rue Roger-Salengro, un trou de onze mètres de profondeur a été comblé à l’aide de 100 mètres cube de béton. Quant aux autres trous, il ne s’agit pas de cavités mais de zones souterraines de décompression. »

En attendant les analyses, les travaux de réparation ne peuvent pas commencer. Pascal Mauduit précise : « Véolia, l’entreprise chargée de la gestion des réseaux d’eau et d’assainissement, ne peut pas intervenir tant que nous n’avons pas la certitude que le sol est stable. Les résultats de l’analyse du géoradar et éventuellement des carottages sont le préalable à toute intervention. La remise en état des routes et des trottoirs sera, elle, à la charge de la commune. »

Le maire comprend l’exaspération des habitants. « Ça commence à faire long », reconnaît-il. « C’est usant, il y en a marre. Les gens en ont marre aussi et se plaignent. On attend les résultats des analyses et on espère que les choses pourront avancer rapidement ensuite. »