Isles-lès-Villenoy ► [Vidéo] La fermeture de la crèche a été rejetée par le conseil municipal

Pour permettre le financement d’une huitième classe de l’école communale, la municipalité voulait fermer la mini-crèche. Le projet a été rejeté lors du conseil municipal, vendredi 1er décembre.

Le projet de fermeture de la mini-crèche a été rejeté par le conseil municipal. La commune bénéficie d’une crèche municipale qui accueillait vingt-quatre enfants l’année dernière et a été réduite, suite à la suppression de dix lits, au statut de mini-crèche.

L’accroissement de la population de la commune fait que l’ouverture d’une huitième classe de l’école sera nécessaire, mais l’agrandissement de l’école n’est pas prévu avant 2025 et, entre-temps, pour ne pas surcharger les classes existantes, il serait nécessaire de mettre en place un préfabriqué de type Algeco, d’une superficie de 60 m². Le coût est estimé à 30 000 euros, plus les raccordements et les frais de fonctionnement, entretien et chauffage. Le conseil municipal s’est réuni mardi 30 novembre et plusieurs parents se sont rassemblés devant la mairie avant la réunion pour afficher leurs craintes quant à l’accueil des enfants. 

Pierre, un des parents concernés par le projet de fermeture, déclare : « Le maire prévoit de fermer la mini-crèche tout ça pour financer une huitième classe dont on ne sait même pas si l’existence sera nécessaire.  Il s’agit de travaux d’installation d’un préfabriqué pour une huitième classe en attendant les travaux d’agrandissement de l’école qui se dérouleront en 2025. On parle vraiment d’une problématique d’un an. »  

Avant la délibération, le maire de la commune, Frédéric Hervier, a annoncé que la fermeture de la crèche qui était prévue pour mars 2024, serait repoussée au mois de juin, de façon à ce que les parents ne subissent pas la fermeture en cours d’année et puissent trouver une solution pendant les vacances. Malgré cela, par quatre voix contre et trois abstentions, la fermeture n’a pas été adoptée.

La municipalité ayant décidé de ne pas augmenter les impôts, le maire se demande « comment le projet de classe provisoire sera financé ».