Une cellule d’urgence a été mise en place par la chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne (CCI 77) pour accompagner les commerçants et dirigeants d’entreprise touchés par les violences urbaines. Le dispositif a été présenté mercredi 5 juillet.
Un numéro de téléphone spécial, le 01 78 09 36 92, et la mise à disposition de deux conseillers de proximité, Caroline Lemaire pour le nord et Antoine Carducci pour le sud du département, sont les principales mesures prises par la CCI 77 pour aider les chefs d’entreprise et commerçants touchés par les émeutes et les incendies qui se sont déroulés du mardi 27 juin au vendredi 2 juillet. Jean-Charles Herrenschmidt, le président de la CCI 77, indique : « La cellule d’urgence est destinée à soutenir et à aider dans les premières démarches telles que dépôt de plainte, déclaration de préjudice, demande d’indemnisation, dans les démarches auprès des assureurs ou encore la mise en relation avec la cellule de prévention des difficultés. »
Des commerçants et dirigeants d’entreprise en détresse psychologique ont été pris en charge par la cellule d’urgence médico-psychologique de l’association d’aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aigüe (APESA).
Les élus ont pu constater les dégâts lors d’une visite au Mée-sur-Seine, samedi 1er juillet. Le président de la CCI 77 précise : « Nous sommes allés apporter notre soutien et notre solidarité aux commerçants après la destruction du centre commercial de la Croix-Blanche. » Les commerces les plus visés ont été les bureaux de tabac, les magasins d’optique et les vendeurs de téléphone portable, d’articles de sport et de mode. Les commerces alimentaires ont également été visés, tout comme les vendeurs d’appareils électroniques à forte valeur.
Les situations seront traitées au cas par cas, selon la difficulté de quantifier les pertes de franchise et d’exploitation et au regard des contrats d’assurance souscrits. Selon le ministère de l’Economie, à l’échelle nationale, plus de deux mille cinq cents commerces ont été vandalisés entre le 27 juin et le 2 juillet. Une quinzaine d’enseignes de grande distribution ont été intégralement brûlées.