Poincy ► [Vidéo] Le Rotary Club de Meaux a remis un chèque de 500 euros à l’association d’élèves du lycée Bossuet, Interact, qui participe à la lutte contre la polio

Le Rotary Club de Meaux a remis un chèque de cinq cents euros à l’association Interact formée par des élèves du lycée Bossuet impliquée dans la lutte contre la polio, une des grandes causes portées par le réseau mondial. Le geste a été officialisé lors d’une soirée à Poincy, jeudi 25 mai.

 

Les élèves du lycée Bossuet qui représentaient leurs pairs et l’association Interact, ont reçu un chèque de cinq cents euros du Rotary Club de Meaux présidé par Christophe Vielpeau. Les élèves se sont mobilisés pour lutter contre la polio et ont réalisé des actions qui leur ont permis de récolter des fonds. Christophe Vielpeau explique : « Etant donné qu’ils sont mineurs, ils ne peuvent pas manipuler l’argent pour le compte de l’association. C’est pour ça que le Rotary Club de Meaux a effectué le transfert et que nous remettons ce soir, symboliquement, le chèque de l’argent qu’Interact a récolté et qui est destiné à la cause de la lutte contre la maladie. »

Jean-François Lefort, membre du Rotary, coordinateur du fonds PolioPlus de district, souligne : « En 1988, il y avait trois cent mille cas par an de polio symptomatiques dans le monde. En 2023, on en est à un cas. On a bon espoir que la maladie soit la deuxième maladie humaine qui sera éradiquée, après la variole. On espère l’éradication totale en 2027, sachant qu’il faut qu’il y ait au moins trois ans sans aucun cas détecté pour qu’on puisse dire que la maladie est éradiquée. Il reste deux pays où quelques cas de polio ont été enregistrés, l’Afghanistan et le Pakistan. On voit le bout du tunnel à court terme. » 

Restera un problème : les maladies issues du vaccin. En effet, le vaccin, qui est un virus atténué, est donné par voie orale à des populations insuffisamment vaccinées, ne bénéficiant pas d’une hygiène adaptée. Or, le virus de la polio se propage par les eaux contaminées, souillées par les excréments. Ainsi le virus du vaccin peut se transmettre à nouveau d’un individu à l’autre et, poursuivant son chemin, retrouver sa virulence d’origine et donner des paralysies liées à la maladie de la polio. Un nouveau vaccin devrait à son tour protéger des mutations du virus et permettre d’éradiquer la maladie sous ses différentes formes.