Meaux ► [Vidéo] Reconnaître l’eau de Meaux : un jeu pas si facile qui méritait bien un diplôme à la fête du Canal

Le jeu qui consistait à trouver l’eau de Meaux parmi d’autres eaux minérales, était de bon goût… D’ailleurs, la plupart des goûteurs ont reconnu l’eau de Meaux au stand de la direction de l’eau et de l’assainissement de la Ville qui a profité de la fête du Canal, samedi 10 juin, pour mettre « la bonne eau » en avant. 

« Elle est bonne mon eau ! Elle est bonne ! » Au bar à eau en bordure du canal de l’Ourcq, pour la fête du cours d’eau napoléonien, les agents du service des eaux de la Ville ont fait jouer les visiteurs qui devaient goûter différentes eaux, dont Courmayeur, Vittel, Cristalline, placées dans des carafes « anonymes ». Parmi les quatre contenants indifférenciables, figurait l’eau de Meaux qu’il fallait identifier rien qu’en la goûtant. Les palais aveugles ont été plus efficaces que les simples nez et les amateurs aux sens affinés ont deviné que la meilleure au goût, c’était bien l’eau de Meaux. Les gagnants ont reçu un diplôme attestant de leur réussite au jeu du « testeur d’eau ».

Edouard Rousseaux, technicien principal à la direction de l’eau et de l’assainissement, qui apposait le sceau de la Ville sur les certificats, explique : « L’eau de Meaux est bonne car d’abord elle est pompée dans la Marne, puis elle est traitée sur place et distribuée aux usagers de la ville et sur l’ensemble des communes autour de Meaux. C’est une ressource de surface contrôlée pour qu’elle arrive propre chez les consommateurs. »

Pompage, flash-mixing, floculation et décantation, filtration, désinfection, refoulement et stockage : la filière de production répond à des normes établies. Pas moins de quatre-vingt-quinze bilans sont effectués chaque année par l’ARS (agence régionale de santé). L’actuelle usine de traitement de l’eau potable, dont la mise en route date de 1959, a fait son temps et après la phase d’études démarrée en 2014, le grand chantier d’une nouvelle usine va bientôt pouvoir démarrer.

La nouvelle installation sera située au même endroit que l’actuelle, cette dernière sera détruite. Edouard Rousseaux poursuit : « Durant toute la journée, nous avons expliqué aux visiteurs et surtout aux enfants, que l’eau potable est une ressource qui n’est pas inépuisable. L’atelier était ludique et pédagogique puisqu’au dos du diplôme, le récipiendaire trouve un petit explicatif sur le cycle de l’eau. Il doit pouvoir comprendre d’où vient l’eau, où elle termine quand les usagers l’utilisent et surtout qu’il ne faut pas la gâcher. »

Les enfants ont particulièrement apprécié le test de l’eau et ont obtenu le diplôme haut la main.