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Mahdia, une habitante de Bussy-Saint-Georges, a élaboré un jeu en bois d’encastrement pour les tout petits qui permet de développer la motricité et de les initier en même temps à la connaissance des monuments parisiens. Le jeu a été présenté lundi 15 mai.
La tour Eiffel sur un triangle, la basilique de Montmartre sur un cœur ou l’Opéra Garnier sur une étoile, des formes encastrables dans une planche en bois, le jeu que Mahdia et son amie Magdalena ont conçu s’adresse aux enfants de 6 mois à 7 ans.
Il y a deux ans, pendant le confinement, Mahdia et son conjoint, David, cherchaient un jeu pour occuper leur fils qui avait alors 2 ans. Elle raconte : « Notre fils aimait jouer avec les puzzles et les jeux à encastrement. Nous, ses parents, nous adorons Paris et ses monuments. Nous avons l’habitude de lui présenter les différents lieux de la capitale. » C’est alors que l’idée est née : « On voulait un jeu simple, si possible en bois, un matériau rassurant et naturel. »
Madhia a contacté Magdalena, enseignante en primaire. Elle explique : « Nous sommes toutes les deux mamans et nous avons été toujours été intéressées par les jeux. Dans son programme d’enseignement, Magdalena les inclut beaucoup. »
Le jeu permet de jouer aussi en famille. L’enseignante, qui est associé à la société qui a été créée, indique : « A six mois, l’enfant apprend à manipuler les objets. Notre jeu développe aussi le langage dans le sens où on va lui apporter une culture à travers les monuments et pas uniquement à travers les formes et les couleurs. L’enfant pourra ainsi raconter les souvenirs de sa visite de tel ou tel monument. »
Le jeu s’adresse à tous les niveaux. « On peut avoir le même âge mais pas nécessairement les mêmes compétences », précise Mahdia. Il peut-être proposé à quatre enfants avec des niveaux différents, le plus élevé étant la lecture du nom des monuments.
Un financement participatif a été lancé pour financer la création et lancer la production. Les parents, les enseignants et certaines boutiques spécialisées se sont montrés intéressés par le concept. Les deux créatrices ont déjà réfléchi à des déclinaisons possibles avec des monuments français ou européens.
