Le salon du livre Paris-Vallée de la Marne a accueilli trois têtes d’affiche, samedi 9 avril, à l’espace Robert Jacobsen de Courtry. Christophe Beaugrand, Pascal Légitimus et Mireille Calmel ont donné une teinte d’amour, d’humour et d’histoire à l’évènement littéraire.
Invité d’honneur du salon, Christophe Beaugrand, animateur de LCI, a présenté son livre « Fils à papa(s) », écrit, comme il le dit, à quatre mains, avec son mari Ghislain qui l’a aidé pour les corrections. Il y témoigne de leur parcours concernant la venue de leur fils, Valentin : « On raconte dans le livre comment on a réussi à fonder notre famille, grâce à une femme aux Etats-Unis qui a porté notre bébé avec la GPA (gestation pour autrui). On essaie d’expliquer à quoi cela ressemble, loin des caricatures que l’on peut lire parfois. C’était un projet plein d’amour et nous sommes les plus heureux des hommes en étant devenus papas. » Le succès était au rendez-vous à Courtry, avec de nombreuses discussions avec des visiteurs ravis d’échanger sur le thème de la parentalité, de l’amour familial, et, bien-sûr, d’être pris en photo avec le célèbre animateur.
Parrain du salon, Pascal Légitimus était venu avec son « Alphabêtisier », pour faire rire les lecteurs et leur faire parcourir des « termes inconnus ». Il confie : « Il y a un peu l’ADN des Inconnus, mais en même temps il y a beaucoup de réflexion. C’est un peu dans la verve de Pierre Dac, Alphonse Allais, Stéphane de Groodt, Laurent Baffie… On s’amuse avec les mots, on réfléchit. Soit on sourit, soit on rit. » Entre dédicaces et selfies, il ne manquait pas de partager un bon mot, dit avec un « sérieux » déconcertant, avec les visiteurs.
Mireille Calmel était la marraine du salon. Romancière aux onze millions de lecteurs, elle a commencé à écrire il y a vingt ans. Elle a créé la saga historique « Aliénor ». Un nouveau roman paraîtra bientôt, « D’écume et de sang » et une nouvelle série, à partir d’octobre, « Morgane des brumes », avec laquelle elle revisitera le mythe arthurien. La romancière lance avec un grand sourire : « Je suis là encore au moins pour vingt ans. » Les enfants pouvaient trouver leur bonheur, comme Enora et Noane, âgées de 7 et 10 ans, qui ont attendu patiemment leur dédicace de Mireille Calmel qui a aussi développé une offre jeunesse. Elles ne connaissaient pas la romancière et son œuvre, mais étaient attirées par la notion de mystère. Il s’agissait ici d’une histoire de génération, puisque leur grand-mère est fan de l’auteure et que leur maman allait la découvrir…
Xavier Vanderbise, le maire de Courtry, a présenté le salon : « Le troisième salon du livre Paris-Vallée de la Marne nous permet de recevoir dans des domaines totalement différents, de la bande-dessinée au polar, du thriller au roman, soixante-dix auteurs. »
Dans les allées, chaque auteur racontait son histoire… Nil Borny, qui qualifie ses livres de « romans de gare », confiait être finaliste pour le Prix Masterton, qui récompense chaque année depuis 2000, un roman d’horreur ou fantastique. Stéphane Poirier, quant à lui, montrait avec fierté le bandeau sur la couverture de son livre : il a reçu le prix Jean Anglade du premier roman, pour son ouvrage « Rouquine ». Cynthia Kimberley soulignait : « Je reverse une partie de mes droits d’auteur à des associations. Pour les livres pour enfants, je reverse à la SPA, WWF, Tous ensemble, Trail plus, les chiens guides d’aveugles de l’ouest. »
Une vingtaine d’auteurs étaient seine-et-marnais, ce que n’a pas manqué de souligner Jean-François Parigi, le président du Conseil départemental : « J’ai été surpris de voir qu’il y avait vingt-trois auteurs de Seine-et-Marne. Je ne savais pas que la Seine-et-Marne pouvait être une terre d’inspiration pareille. »