Le monument dédié aux soldats de Saint-Pathus mortspour la France a été restauré. Il a été dévoilé dimanche 13 mars.
Le monument aux morts a été entièrement rénové. Edifié il y a cent ans sur le passage de la bataille de Oissery-Forfry, la pierre et les mosaïques étaient endommagées malgré des réparations ponctuelles. La Ville et l’Union nationale des combattants (UNC) avaient alors lancé un appel à contributions. Le maire de la commune, Jean-Benoît Pinturier, déclare : « En 2021, on devait être dans l’année du centenaire même si les recherches aux archives n’ont pas permis de déterminer la date exacte de la construction. De nombreux contributeurs ont participé financièrement à la rénovation, l’Office national des anciens combattants, le Département, le Souvenir français, l’UNC de Saint-Pathus, l’association Agir pour Saint-Pathus et aussi de nombreux Pathusiens. »
Le monument a été restauré à l’identique. On retrouve ainsi les symboles civils et militaires comme l’épée, le sablier ailé, l’état civil, la Croix de Malte, les palmes, la cocarde ou encore une citation de Victor-Hugo : « Ceux qui glorieusement sont morts pour la Patrie veulent qu’à leur tombe la foule viennent et prie. »
Virginie Poulizac, la présidente de l’UNC et adjointe au maire chargée du patrimoine et du devoir de mémoire, indique : « A l’origine douze noms, ceux des soldats morts durant la Grande Guerre, y ont été inscrits. A la suite des conflits de 39-45, les noms de Fernand Vincent et de Florimond Leuridan ont été ajoutés. En 2016, le nom d’Edouard Kubis, décédé en 1977 des suites de ses blessures durant la guerre d’Algérie, a été apposé sur le monument. En 2021, lors des démarches auprès de l’Office national des anciens combattants, on nous a signalé qu’il manquait neuf noms. Nous avons donc fait ajouter deux plaques, une pour le conflit de 14-18 avec sept noms, l’autre avec deux noms de soldats morts en Indochine. »
Le président du Département, Jean-François Parigi, a rappelé que la Seine-et-Marne a particulièrement souffert de la guerre de 14-18. Il a annoncé que les archives départementales prendront contact avec les maires pour que soient mis à leur disposition tous les documents qui permettront de « relater l’histoire » de leur commune.