Douniazadde Viskovic, conseillère municipale déléguée à Noisiel, a été désignée par les militants du Parti socialiste pour reconquérir la 10e circonscription de Seine-et-Marne que la gauche a perdue en 2017. La candidate a présenté les grandes lignes de son programme, lundi 21 février.
La candidate du Parti socialiste veut récupérer la circonscription remportée par Stéphanie Do (LREM) en juin 2017. Le maire de Noisiel, Mathieu Viskovic, le maire de Lognes,André Yuste, le sénateur Vincent Eblé et de nombreux élus socialistes du territoire, à l’instar de Paul Miguel, conseiller régional et ancien président de la communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne, la soutiennent.Elle explique : « On cherche à rassembler pour reconquérir la circonscription. Des négociations sont en cours avec les autres formations politiques de gauche au niveau des fédérations. »
Jusqu’au scrutin de juin, la candidate ira à la rencontre des habitants et des associations. Elle compte occuper le terrain, même après son élection. « Il est important de répondre aux sollicitations et de suivre les dossiers. Cela n’a pas été fait durant les cinq dernières années. »
Pour gagner, la conseillère municipale déléguée va jouer la carte de l’ancrage territorial : « Le fait d’habiter la circonscription dans laquelle on est élu est important. » Douniazadde Viskovic vit à Noisiel depuis l’âge de 9 ans et enseigne dans une école à Champs-sur-Marne. Elle précise : « Je pars travailler à vélo. » L’écologie et la mobilité ainsi que l’enseignement seront les points essentiels du programme qu’elle est en train d’élaborer. On en connaît quelques propositions.
Ainsi, la candidate veut mettre en place une aide pour l’achat d’un vélo. Elle constate : « Cinq cents euros pour un vélo électrique, ce n’est pas suffisant. » Elle veut aussi permettre à plus de jeunes d’accéder à l’enseignement supérieur. Elle indique : « En Seine-et-Marne, 27,1 % de la population active a fait des études supérieures contre 38% au niveau national. » Douniazadde Viskovic souhaite également lutter contre les déserts médicaux : « De nombreux médecins vont aller à la retraite et il y a de moins en moins de gynécologues. »
Son programme contre les violences faites aux femmes seconcrétise en particulier par la mise enplace de davantage de centres d’accueil d’urgence et de moyens à la police pour mener les enquêtes.