Le nouveau médiabus de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux a été inauguré samedi 22 janvier, devant la médiathèque Luxembourg, à Meaux.
Le nouveau médiabus, version moderne, s’appelle « M ». Il sillonne dès à présent les routes du Pays de Meaux en proposant du digital en plus des livres, pour tous les âges et tous les styles de lecture. Le digne héritier du bibliobus permettra aux habitants de (re)découvrir le plaisir de la lecture près de chez eux, de façon simple et accessible.
« M » est co-financé par la Région Ile-de-France, représentée par la conseillère Hamida Rezeg lors de l’inauguration. La conseillère a rappelé l’importance de la politique culturelle régionale dans les territoires ruraux et a indiqué : « L’équipement répond à l’accès à la culture pour tous, dans tous les quartiers. »
Jean-François Copé, président du Pays de Meaux a découvert le médiabus accompagné d’enfants. Il explique : « Nous sommes heureux de l’ouverture du médiabus parce que le vieux bibliobus, dont tout le monde se souvient, était d’un autre siècle. Avec Bernard et toute l’équipe de la direction de la culture du Pays de Meaux, nous avons initié ce projet de modernisation complet. C’est vraiment extra puisqu’on y trouve du matériel vidéo sophistiqué. Il y a en particulier accès via le site à tous les fonds documentaires. S’ajoute à cela naturellement l’accès à des CD, DVD et des livres, évidemment. »
Le président ajoute : « Le principe, je parle sous le contrôle des animateurs, c’est deux heures tous les quinze jours dans une commune de la CAPM. Alors, il y aura peut-être quand-même besoin de le proportionner à la population de la commune, parce que vous avez des villages où il y a moins de monde. On verra un peu comment ça va tourner. En tout cas, le côté positif, c’est qu’on va avoir un accès gratuit à la lecture et aux médias pour nos administrés. Comme vous le savez, nous sommes très attentifs à notre politique culturelle sur le Pays de Meaux. Cela permettra la diffusion de la culture dans les communes, particulièrement dans celles qui ont le moins d’accès aux services publics culturels. »