Meaux ► [Vidéo] Démolition des tours Anjou et Alsace : une « espérance pour l’avenir » selon Jean-François Copé 

Pour le maire de Meaux, Jean-François Copé, la destruction des tours Anjou et Alsace à Beauval, dimanche 7 mars, est « une espérance pour l’avenir ». 

 

La destruction des deux immeubles du quartier de Beauval va permettre d’embellir la ville. Jean-François Copé déclare : « Je vois au fil des démolitions notre ville s’embellir. A la place, on met des immeubles à taille humaine, des espaces verts et des quartiers sécurisés. Petit à petit, la ville se transforme. » Le maire rappelle que dans le quartier de Chenonceau, un grand espace vert a été aménagé et qu’une médiathèque et un centre culturel ont été bâtis : « De la même manière, on est en train de le faire pour le quartier A. »

Le compte à rebours des explosions a été lancé par le maire depuis le pont Allende. L’opération a mobilisé quatre cents personnes et a coûté 11 394 000 euros. Quelques anciens habitants ou riverains ont assisté avec émotion à l’explosion depuis les berges du canal de l’Ourcq. Il s’agissait des quinzième et seizième des vingt tours à démolir dans le cadre de la politique de rénovation urbaine lancée par le maire en 1995. La première démolition, la résidence Eglantine du quartier de La Pierre Collinet, s’est faite en 1990. 

Le quartier de Beauval a été retenu pour le nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Les tours Auvergne et Artois ont été abattues en 2015, les prochaines le seront en 2025 (Camargue, Chambord et Provence) et 2027 (Aquitaine et Argonne). La Ville assure que les cent quatre-vingt-onze familles de la résidence Anjou et les cent quatre-vingt-deux de la résidence Alsace ont été relogées. 96 % d’Anjou et 91% d’Alsace l’ont été à Meaux. 

Il faudra cinq mois pour trier et préparer les matériaux issus de la démolition : quarante mille tonnes de gravats. La quasi-totalité du béton (99,99%) sera revalorisée. Dans trois ans, soixante-six logements en accession à la propriété remplaceront ceux de la tour Anjou et une résidence seniors de cent trente logements, soixante-cinq en accession à la propriété et soixante-quatre en accession sociale seront bâtis sur le site de l’immeuble Alsace. Les bâtiments ne dépasseront pas cinq étages.