Des demandes de subventions ont été votées lors du conseil municipal de Claye-Souilly, jeudi 3 décembre, pour financer la construction de l’école du Bois des Granges.
Le montant total des travaux a été estimé à 7 194 000 euros, dont 2 398 000 euros à la charge de la commune. Le maire de Claye-Souilly, Jean-Luc Servières, déclare : « On a presque six millions de travaux à financer. Les demandes de subventions sont faites, encore faut-il qu’on les obtienne. » Ainsi, 3 796 000 euros ont été demandés à l’Etat au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) et un million d’euros HT au Conseil départemental.
La Ville n’obtiendra pas de subvention de la Région. Jean-Luc Servières, qui a rencontré la présidente, Valérie Pécresse, quelques heures avant le conseil municipal explique : « Tant que le centre administratif et le conservatoire ne sont pas terminés, on ne pourra pas prétendre à déposer un nouveau contrat à la Région. On n’aura pas le temps d’aller chercher le financement auprès du conseil régional si on veut lancer les travaux de l’école à temps. » La construction de l’école, prévue pour septembre 2022, doit en effet, selon le maire, « absorber l’urbanisation un peu mouvementée de ces dernières années. » L‘école du nouveau quartier du Bois des Granges doit accueillir cinq classes maternelles, huit élémentaires et deux cent quatre-vingt-dix élèves en demi-pension.
Jean-Luc Servières indique qu’il a reçu « des bons retours » du Département : « Encore faut-il que l’on ait la confirmation. Nous pourrons lancer les études dès que le Département et l’Etat nous auront donné leur accord de principe. »
Le maire veut changer de méthode pour maintenir une fiscalité raisonnable : « Il faut préparer les dossiers de demande suffisamment à l’avance et les présenter complets ». Il ajoute : « La Région et le Département sont des partenaires financiers très importants pour les communes, mais ça demande des règles. Nous ne voulons pas faire les choses dans la précipitation. On essaye de coller les demandes à notre programme d’action et notre pluriannuel d’investissement. Ainsi, plus aucun investissement ne sera lancé sans avoir la garantie d’une subvention préalable. »