Une classe de maternelle de l’école Antoine-Giroust doit fermer à Bussy-Saint-Georges. Après une semaine de mobilisation, les parents d’élèves et les élus ont fait part de leur inquiétude, vendredi 11 septembre.
La fermeture de la classe a été annoncée vendredi 4 septembre. Pour de nombreux parents d’élèves et les élus, c’est la douche froide. Le maire, Yann Dubosc, déclare : « Nous avons appris fortuitement la fermeture d’une classe de l’école élémentaire. La décision unilatérale a été prise par l’Education nationale sans concertation, malgré les multiples réunions préparatoires pour prévenir de l’arrivée de nouveaux habitants, et donc de nouveaux élèves qui s’installeront en cours d’année. »
L’école ne compte plus désormais que neuf classes au lieu de dix, alors que deux cent quarante-et-un élèves y sont inscrits.
Pour Marie, mère d’un élève, la décision de l’administration est « incompréhensible » : « Il y a déjà tant de retard cumulé à cause de la crise du Covid. Les enfants vont se retrouver à trente dans certaines classes et on leur demande en plus de porter un masque. C’est quasiment impossible d’apprendre dans de telles conditions. »
Selon la Ville, « l’Education nationale n’a pas souhaité surseoir à son mode de calcul archaïque et déconnecté de la réalité des villes nouvelles » alors que « Bussy-Saint-Georges est une ville en pleine expansion, et malgré la présentation des livraisons de nouvelles habitations. » Le maire est préoccupé des risques de dégradation des conditions de réussite scolaire. Yann Dubosc n’a toujours pas obtenu de rendez-vous avec l’académie alors qu’un courrier a été envoyé mardi 8 septembre.
Une mobilisation physique des élus et des parents d’élèves devant la représentation départementale de l’Education nationale est prévue pour dénoncer des décisions administratives qu’ils estiment « sans relation avec la réalité du terrain ».