Les Brigades du Tigre, unités policières créées en 1907 par Georges Clémenceau, étaient le thème de l’escape game qui s’est tenu au musée de la Grande Guerre qui a réuni cinq cents personnes, dimanche 2 février.
Quatre espaces du musée se sont transformés en salles de jeux grandeur nature. Les visiteurs, préalablement inscrits sur Internet, ont essayé derésoudre les énigmes les plus simples, en salle 1, aux plus compliquées, en salle 4, pour en sortir en 30 minutes maximum. Cinq cents personnes ont participé au jeu.
Christophe Ponot, président des Amis du musée de la Grande Guerre, explique : « Le premier salon est un grand succès qui nous a surpris avec mille deux cents visiteurs en une journée et surtout beaucoup de familles qui ne connaissaient pas le musée. »
Les joueurs se sont plongés dans la Grande Guerre, participant au jeu Wings of glory, à la bataille des Falklands ou dans les Taxis de la Marne.
Plusieurs jeux d’Histoire concernant d’autres époques étaient également présentés : empire romain, période médiévale avec la bataille d’Azincourt en 1415, l’empire et la seconde guerre mondiale. Des ateliers de peinture sur figurines étaient aussiproposés.
Christophe Roby, le président du club Wargames, d’Etrepilly, indique: « Notre club a été créé il y a quatre ans. C’est une association ludique, hélas peu connue, dont les membres se réunissent une fois par mois dans la salle des associations autour des jeux de société modernes. Nous disposons d’une ludothèque contenant plus d’une centaine de jeux (zombicide, magic, wingwpan….) et une fois par an, un atelier de modélisme permet aux adhérents de créer des décors, des éléments de jeux, ou de peindre des figurines. Par exemple, dernièrement, on a transformé des petites matchbox pour réaliser des décors avec des matériaux de récupération pour le jeu Gaslands inspiré de l’univers de Madmax. »
Franz Badré, président des Dragons de Vaires, confie : « Il s’agit de mettre en place la maquette d’une bataille et de lui donner vie. Les joueurs remplacent les généraux et peuvent changer le résultat historique d’une bataille suivant leur décision. Du coup, Napoléon peut perdre Austerlitz et les Français gagner la bataille de Diên Biên Phû. Il n’y a pas de bataille sans recherche sur l’époque pour avoir des informations concernant les uniformes, l’organisation de l’armée ou le lieu de la bataille et sa configuration géographique. »