Le groupe BPCE lance le plus important dispositif d’accompagnement d’athlètes de haut niveau. Cent athlètes vont être aidés financièrement pour préparer au mieux les futures échéances olympiques.
Sous le regard de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, venue soutenir l’action marquante du partenaire premium des JO et Paralympiques de Paris 2024, un parterre d’athlètes a reçu, lundi 25 novembre à Paris, cette aide financière providentielle. « L’engagement significatif est naturel pour la Banque Populaire, la Caisse d’Epargne, Natixis, la Banque Palatine, le Crédit Coopératif et la Casden qui soutiennent activement le sport depuis des années » a souligné Laurent Mignon, président du directoire du groupe BPCE.
Première appelée sur scène, la gymnaste meldoise Marine Boyer, quatrième aux derniers Jeux olympiques de Rio, va bénéficier de l’aide annuelle tout comme sa camarade de l’équipe de France, Mélanie De Jesus Dos Santos, la multiple championne d’Europe, et aussi Manon Genest, championne du monde para-athlétisme qui s’entraînait à Chessy.
» Une aide qui tombe du ciel «
Le sport de haut niveau, même pris en charge par les fédérations, ne nourrit pas toujours son homme comme l’indiquait le lanceur de poids Frédéric Dagée : « Sans cette aide qui tombe pour moi du ciel, j’arrêtais car je ne pouvais plus vivre financièrement ». De son côté Marine, qui a échoué au pied du podium des JO à Rio, a apprécié : « La gym n’est pas le foot et je n’aurais pas pu m’épanouir ainsi et représenter mon pays sans l’aide de mes parents qui ont fait d’énormes sacrifices. Je suis hyper contente ». La Meldoise aura certainement l’esprit plus libéré, elle qui à 20 ans fera tout pour être dans le collectif France pour Tokyo et qui ne se prononce pas encore pour Paris 2024 : » C’est encore loin dans notre sport exigeant « .
Toujours est-il que le soutien apporté à quelques jours de Noël est un bien beau cadeau pour la sportive emblématique de la cité meldoise. De son côté, la ministre des Sports a mis l’accent sur cette vraie preuve d’engagement et également l’insertion après la carrière pour bénéficier d’un vrai projet salarial. Située juste derrière la ministre, nul doute que Marine et tous les autres athlètes ont saisi ce discours bien posé sur la dure réalité de la vie d’un athlète de haut niveau. Le sport se pratique à des degrés différents sur le compte en banque, que l’on soit footballeur ou gymnaste ou autres sports aussi confidentiels.