Les élus du conseil municipal (CME) d’Othis viennent de mettre en place des échanges avec l’école du village de Ndiogoye Sindia, au Sénégal. Dans chacun des deux pays, les organisateurs du dispositif ont prévu une première visio-conférence qui aura lieu mardi 12 novembre.
Les enfant du CME, âgés de 10 à 12 ans, et ceux de l’école de Ndiogoye Sindia, niveau CM1 – CM2, ont commencé à tisser les liens d’un jumelage entre la France et le Sénégal. Déjà ils ont échangé des colis remplis de divers objets, des lettres, des graines de baobab, des feuilles de chêne, des glands, des noisettes qui ont fait le voyage dans un sens ou dans l’autre afin de faire découvrir les cultures aux enfants. Les écoliers de Ndiogoye Sindia étaient curieux de connaître les plats préférés de leurs homologues. D’ailleurs, la présidente de l’association Mounguy Dokh qui se charge de concrétiser les échanges rendra visite aux élèves et leur concoctera un plat typiquement français. Du côté d’Othis, les questions ont également été nombreuses, surtout quand on se demande comment peut être la vie sans Internet…
Le projet de solidarité internationale est un des objectifs visés par l’Unicef qui a decerné à Othis, le titre de « ville amie des enfants » en 2018. Les échanges avec l’école de Sindia ont été initié par un ancien agent cadre de la mairie d’Othis, Jean-Marc Frouard, parti vivre au Sénégal depuis de nombreuses années. Le maire, Bernard Corneille, était toujours en lien avec lui. Il explique : « J’ai eu l’idée de monter le projet avec Jean-Marc car le Sénégal est francophone. Avec des enfants parlant une autre langue, comme l’Inde avec laquelle nous aurions pu échanger en anglais, ça aurait été plus compliqué ». Il ajoute : « Le concept est particulièrement enthousiasmant. Les enfants s’émerveillent, s’étonnent, de découvrir une autre culture. Pour les nôtres, il est déroutant de s’apercevoir que tout le monde n’a pas accès aux hamburgers, et qu’à l’école, il n’y a ni eau ni électricité… »
Mardi, à 10 h 30, un appel vidéo en direct qui devra être préparé bien en amont en raison des difficultés techniques liées à Internet, permettra aux adultes organisateurs de faire plus ample connaissance. Un peu plus tard, ce sera au tour des enfants de profiter de la technologie pour communiquer d’un continent à l’autre.