Seine-et-Marne ► CDG Express : la fin du chantier est reportée

 

Elizabeth Borne, ministre des Transports, a annoncé, mercredi 29 mai, le report de la mise en service du Charles-de-Gaulle Express à la fin 2025.

Le CDG Express ne sera pas à quai pour les jeux olympiques de 2024. Elizabeth Borne a en effet officialisé le report du chantier de la ligne rapide entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et Paris à la fin de l’année 2025. L’ouverture de la ligne avait été programmée pour décembre 2023. Il s’agit selon le ministre des Transport de ne pas « trop impacter » les usagers des trains de banlieue au nord de Paris, en particulier ceux de la ligne B du RER. Cependant le projet n’est pas pour autant enterré. Elizabeth Borne assure : « Le CDG Express est indispensable pour Paris et l’Ile-de-France. Il sera mené à son terme ».

Le préfet de région, Michel Cadot, avait émis deux scenarii à l’issue des différentes réunions de concertation. La première prévoyait la mise en service juste avant l’ouverture des jeux olympiques mais aurait eu pour conséquence une longue interruption du RER B. La deuxième option, choisie par le gouvernement, prévoyait un report de la mise en service.

 

Pour éviter des répercussions dans l’organisation des jeux olympiques, le ministre a demandé à la SNCF et à la RATP de réfléchir à une ligne spécifique du RER B pour faciliter le transfert entre l’aéroport et la capitale.

Un projet contesté

Le retard entraînera un surcoût qui a été estimé, selon Elizabeth Borne,  de « quelques dizaines de millions d’euros à une centaine au maximum ». Le coût initial avoisinerait déjà 1,8 milliard d’euros, sans compter les frais de financement. Le train express devrait relier l’aérogare 2 de Roissy à la Gare de l’Est en vingt minutes, pour un coût de 24 euros par personne.

 

Les élus ont pour la plupart salué le report de la mise en service. Valérie Pécresse, la présidente de la Région Ile-de-France, prévient : « Il faut donner priorité aux voyageurs du quotidien. La Région restera vigilante sur la modernisation urgente du RER B et l’indemnisation des voyageurs en cas d’aléas de chantier ». Le député LREM de Seine-et-Marne, Rodrigue Kokouendo, a qualifié la décision ministérielle de « sage ». Le maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride a également réagi (Voir son communiqué).