La ville de Chelles a accueilli, samedi 1er décembre, ses nouveaux habitants. La cérémonie traditionnelle se déroule deux fois dans l’année et permet au maire, Brice Rabaste, de présenter sa commune.
Une quarantaine de personnes se sont installées, samedi matin, dans le car affrété par la Ville pour un circuit de découverte de la ville. La visite était commentée par Étienne Desthuilliers et Claude Galley, tous deux membres de la SAHC (Société d’archéologie et historique de Chelles), association fondée en 1904. Le parcours englobait les principaux quartiers de la ville, de celui des Coudreaux jusqu’au centre-ville, en passant par la Montagne de Chelles, la villa Max, ainsi que le centre d’art des Églises (l’ancienne abbaye mérovingienne).
Sylvie, 64 ans, ancienne aide-soignante, est revenue à Chelles : « Je connais bien la ville puisque j’y ai habité durant onze ans. Avant j’habitais Champigny, dans le Val-de-Marne. Pour le moment, je suis en location ; le temps de récupérer mon appartement situé rue du Docteur-Roux ». Sylvie est une retraité plutôt active puisqu’elle fait de l’aquagym, des randonnées et qu’elle est aussi mamie cantine à l’école Louis-Pasteur.
Virginie, 38 ans, et Matthias, 41 ans, ont emménagé en juillet avec leurs deux filles, Aïnhoa, 4 ans, et Naomi, deux ans, dans un pavillon rue du Chêne tordu. « Nous habitions Paris, mais souhaitions avoir un pavillon avec un jardin pour nos enfants. Nous travaillons tous les deux à Paris et apprécions de pouvoir rallier rapidement la capitale grâce à la gare » confie Virginie.
« Chelles est une ville qui a beaucoup changé, mais qui n’est pas une ville nouvelle comme on peut le voir à Marne-la-Vallée, car elle a aussi une histoire » a déclaré Brice Rabaste aux nouveaux habitants. Il leur a précisé que la commune, avec 55 000 habitants, était maintenant la première de Seine-et-Marne, « quasiment à égalité avec la ville de Meaux ».
Le maire ajoute : « La ville est très proche de Paris et la mieux connectée en matière de transports en commun, avec la ligne P et le RER. Enfin, grâce au métro du Grand Paris, la ville sera reliée à Paris au plus tard en 2030. La bonne nouvelle, à plus court terme, c’est le RER E qui va se prolonger vers la Défense ».
Brice Rabaste a rappelé les quatre objectifs fixées par la municipalité. La première concerne la préservation du cadre de vie, avec six-cents hectares d’espaces verts, et celle du patrimoine privé et public. La deuxième porte sur la sécurité avec le recrutement de policiers municipaux, qui travaillent désormais la nuit, et l’installation de quatre-vingt-huit caméras de vidéo-protection.
Le plus gros budget de la ville est consacré aux écoles. « On travaille sur la construction d’un nouveau collège, qui devrait aboutir en 2022, près de la piscine de Chelles, dans le secteur de La Noue-Brossard » renchérit le premier élu. Enfin, la ville développe des animations, festivités et promeut la culture via, entre autres, son centre culturel et sa salle de concert Les Cuizines.
« Ces quatre actions sont rendues possibles grâce à une gestion budgétaire assez rigoureuse car la ville n’est pas extrêmement riche. Néanmoins, on a décidé de ne pas augmenter les impôts, sans pour autant sacrifier les services aux habitants » a conclu le maire.
Le maire avec les nouveaux habitants