Les fans du groupe de blues, les Full Boxon, ont envahi l’espace de la Fabrik à Meaux, samedi 8 juillet, pour le dernier concert dans le restaurant avant les vacances.
Chaleur et blues, c’était l’attitude chill assurée avec les sons du groupe Full Boxon à la Fabrik de Meaux, le nouveau restaurant situé avenue Aristide-Briand. Les musiciens ont interprété des covers du monde du blues. Pêchus ou langoureux, les airs avaient les sonorités d’Eric Clapton, BB King, Joe Bonamassa, Popa Chubby, les Blues Brothers, Joe Cocker, un peu de Jimmy Hendrix par ici, un peu de Jeff Healey, ou Stevie Ray Vaughan par là… entre deux clins d’œil ou commentaires humoristiques du guitariste chanteur, Léo Haution qui a fait le show. Les musiciens, tous de la région, Christian Rousset au clavier, Boris Giraud à la basse et Julien Hadey à la batterie, indiquent : « Nous sommes une toute jeune formation et on compte bien donner d’autres concerts, dans le coin et ailleurs. On verra où le vent nous porte ».
Ils sont déjà des habitués des shows. Deux d’entre eux, Boris et Christian, se produisent tous les jours (ou presque) au Billy Bob’s au Disney Village à Chessy. « Nous nous sommes rencontrés il y a dix-sept ans, au conservatoire de Mitry-Mory » raconte Boris.
Il y a deux ans, Boris, Léo et Julien ont fait connaissance Chez Poulik, autrement dit Hervé Pouliquen, guitariste chanteur, compositeur [Ndlr : En fait, il fait tout, de la contre-basse à la mandoline, et le reste…], guitariste vedette de Sanseverino. Léo, l’extraverti du groupe, ne tarit pas d’éloge sur ses partenaires : « Ce sont des gars formidables. C’est un plaisir de jouer avec eux ». Lui, on l’a déjà vu, et entendu, par exemple à L’est Rade et aux Petits Bouchons.
Les amateurs de blues se sont visiblement passé le mot, samedi, et ont applaudi les artistes dans la salle dont les patrons n’étaient pas habitués à tant de monde d’un coup. Le public n’est pas resté sur sa faim, musicalement.
A la fin du concert, les fans, masculins et surtout féminins, se sont précipités pour s’approcher des quatre boys qui ont mouillé la chemise, littéralement, et fait couler leur sueur sur le parquet de la Fabrik. C’est vrai, il faisait chaud.