Le préfet de Seine-et-Marne, Jean-Luc Marx, a dressé, jeudi 6 juillet, le bilan de son action depuis son arrivée en septembre 2014. Il a quitté le département et pris ses fonctions de préfet de la région Grand-Est, hier, lundi 10 juillet.
Jean-Luc Marx a mis en avant, jeudi, « trois dossiers de fond » qu’il a gérés durant ses trois années à la tête de la préfecture. « Nous avons tous en mémoire ce qui s’est passé le 9 janvier 2015 à Dammartin-en-Goële et l’intervention du GIGN dans l’imprimerie CTD : un coup de poing en pleine face » a déclaré le préfet qui a salué le courage de Michel Catalano et a insisté sur la mobilisation de l’Etat dans la reconstruction de l’entreprise, « humainement et économiquement », selon ses mots.
Il a ensuite abordé le problème des inondations qui ont touché le département au printemps 2016 et leurs conséquences. « Les dégâts étaient d’une ampleur considérable mais ont été riches d’enseignements sur les moyens que nous étions capables de mobiliser » a-t-il rappelé avant de soulever les défis à relever pour le territoire : circuits courts, la production locale…
Le préfet a également insisté sur l’évolution du territoire : « Le passage de quarante à vingt-cinq intercommunalités, le maillage territorial en évolution avec les fermetures d’antennes de finances publiques ont été un sacré challenge ».
Jean-Luc Marx a enfin évoqué le dossier « complexe » des migrants.
A 62 ans, Jean-Luc Marx retourne dans sa région d’origine, la « vingt-deuxième étape de son tour de France ». Le conseil des ministres a chargé le natif de Metz (Moselle) de la zone de défense et de sécurité de la région Grand Est. En s’adressant aux personnalités, le préfet a confié son admiration pour le département avec « des entreprises épatantes » et un territoire qui » a une superbe carte à jouer dans l’Ile-de-France ».
Son successeur devrait être nommé lors d’un prochain conseil des ministres. En attendant, le secrétaire général de la préfecture se chargera des affaires courantes.