Mitry-Mory ► La ville a fêté la liberté et ses jumelages

Détente, solidarité et partage figuraient au programme de la fête de la liberté proposée par la municipalité de Mitry-Mory, dans le parc de la Mairie, vendredi 2 et samedi 3 juin.

La ville revendique le droit de « s’amuser et de relever le menton face aux  attaques incessantes perpétrées contre la paix ». L’appel de la municipalité a visiblement été entendu puisque les habitants sont venus en nombre participer aux multiples activités animées par les services municipaux et les associations mytriennes.

Musique, sport, street-art, bal populaire…

« Réunir les habitants des quatre coins de la commune, faire se rencontrer des Mitryens de toutes les générations et fédérer autour de valeurs fortes, c’est l’ambition de cette fête traditionnelle » a déclaré  le maire, Charlotte Blandiot-Faride.

Même si les enfants étaient principalement les rois de la fête, les adultes n’ont pas boudé leur plaisir. On en a vu se perdre dans le labyrinthe géant, s’essayer à des jeux , accompagner leurs bambins devant les structures gonflables ou encore au pied du mur d’escalade et du parcours accrobranche, tout en rêvant de les suivre.

Les jumelages : amitié et solidarité

Le comité de jumelage et la Ville ont profité de l’événement pour célébrer le 35e anniversaire du rapprochement avec la ville de Prudhoe (Royaume-Uni). Derek Gillespie, président du comité de jumelage anglais, a signé avec Charlotte Blandiot-Faride et Sylvie Letailleur, présidente du comité mitryen, la reconduction pour cinq ans du protocole de paix et d’amitié entre les deux villes.

L’an dernier, Mitry a fêté les trente-cinq ans de son jumelage avec Schmelz, en Allemagne.  « Armin Emanuel, le maire de Schmelz, a nommé une « place Mitry-Mory » dans sa ville : c’est un beau geste d’amitié » a confié Charlotte Blandiot-Faride.

En 1999, des liens d’amitié ont été tissés avec Loumbila, au Burkina Faso (ancienne Haute-Volta). La section lutte de l’USJM a établi une coopération décentralisée à partir de 2006, afin d’aider les fermiers de Goué qui entreprennent des activités maraîchères. « Après notre visite en 2011, nous avons décidé de financer l’achat d’une motopompe. Une somme de 49 550 euros est nécessaire et nous avons déjà recueilli 10 500 euros. Le projet devrait se concrétiser début 2008, même si l’instabilité politique actuelle du Burkina Faso va ralentir sa mise en place » explique Christophe Hingant, président de la section lutte, créée en 1989 et qui regroupe 70 licenciés.

Toujours au chapitre de la solidarité, Charlotte Blandiot-Faride a tenu à rappeler les relations amicales avec le camp de Nahr-el-Bared (Liban), où les réfugiés palestiniens vivent dans une « situation d’extrême précarité ».  Comme pour le village burkinabé, les actions portent sur les visites, les échanges éducatifs et culturels, ainsi que la réalisation de projets humanitaires.

La fête de la ville s’est terminée samedi soir avec un bal populaire, pratiquement au moment où des participants apprenaient avec stupéfaction et horreur l’attentat à Londres, qui a fait sept morts et quarante-huit blessés.