Un partenariat permettant à l’association Horizon de collecter et valoriser les recyclables a été validé par le Smitom du nord Seine-et-Marne, mercredi 22 juin, à Monthyon.
Jean-François Parigi, premier adjoint au maire de Meaux, président du Smitom, et Nadine Quagliozzi, présidente de l’association Horizon, ont signé l’accord qui permettra à Horizon de collecter divers objets recyclables (meubles, bibelots, vaisselle, vêtements, cycles, électroménager, informatique en état de marche, livres, revues …) sur les cinq déchetteries de Bailly-Romainvilliers, Coulommiers, Mitry-Mory, Jouarre et Saâcy-sur-Marne.
Les deux présidents se sont réjouis de l’entente qui permet d’une part au Smitom de trouver un nouveau partenaire dans le cadre de son engagement au plan local de prévention des déchets et à Horizon de trouver de nouvelles filières pour alimenter sa « ressourcerie » installée à Meaux.
Le mariage entre les deux entités n’était pas évident. D’un côté figure une entreprise chargée de collecter et traiter des ordures ménagères et de l’autre, une association d’insertion socio professionnelle
« La convention va nous permettre de récupérer, effectuer de petites réparations et revendre à bas prix divers objets dans notre entrepôt labellisé ‘ressourcerie’ de Meaux, ouvert à tous. Le Smitom nous versera une subvention correspondant à notre travail d’enlèvement sur les déchetteries et auprès des particuliers. Nous rendrons compte trimestriellement des enlèvements et tonnages collectés » indique Nadine Quagliozzi.
Elle ajoute : « Horizon existe depuis 37 ans et propose des contrats variant de 8 mois à 2 ans maximum à des personnes en grande difficulté dont le but est de ressortir aptes au travail. Elles retrouvent ainsi le respect des horaires, de la hiérarchie, du travail en équipe. Des agents d’insertion les accompagnent et nous obtenons des résultats de l’ordre de 60% de réinsertion. La vie n’est pas un long fleuve tranquille face à des personnes sortant de prison ou en fin de longues peines placées chez nous par décision du juge d’application des peines. Nous disposons aussi de huit places d’hébergement pour les auteurs de violences conjugales afin de permettre un maintien à leur domicile des mères et leurs enfants ».