Mitry-Mory ► Les parents d’élèves luttent toujours contre la double sectorisation

Après plusieurs mois de lutte contre la double sectorisation, les parents d’élèves mitryens réclament toujours l’abrogation de l’arrêté rectoral. Lundi 27 juin, ils se sont rassemblés devant le lycée Honoré-de-Balzac à Mitry-Mory.

La double sectorisation fait qu’un élève peut être affecté dans son lycée de secteur comme dans un autre lycée. Pour Mitry-Mory, l’autre lycée est à Longperrier (1 heure de trajet en bus scolaire). Les parents d’élèves ont effectué des démarches pour que la mesure soit abrogée. Plusieurs défauts ont été signalés comme l’abonnement du bus scolaire qui n’est plus subventionné par le Conseil départemental : il est ainsi passé de 172 à 330 €. Ou encore, selon les critères d’affectation, les meilleurs élèves iraient à Balzac et les plus faibles à Longperrier, « ce qui ne semble pas être la bonne option pour les aider à progresser » commentent les parents d’élèves.

Angoisse et pétition

Lundi, une trentaine de parents d’élèves et le maire de la ville, Charlotte Blandiot-Faride, se sont rassemblés devant le lycée Balzac pour se faire entendre. En effet, le maire n’a reçu aucune information quant à l’affectation des jeunes Mitryens dans les différents lycées. Cependant Michelle Chaligny, des « Parents Tous Ensemble », précise : « Officieusement il y a des résultats car pour l’instant les élèves mitryens sont tous acceptés à Balzac ».

Mais cela ne suffit pas. Les parents demandent l’abrogation de l’arrêté rectoral car tant que ce dernier existera, les élèves entrant en seconde seront sous la menace d’une affectation à Longperrier. « Il est inacceptable que le mois de juin soit un mois d’angoisse pour les familles. Je me bats pour tous les enfants. Ma fille est affectée là cette année mais, tant qu’on ne sera pas prioritaire, on continuera à se battre pour les autres enfants » déclare une mère d’élève. La pétition lancée pour l’abrogation de la double sectorisation compte déjà plus de mille signatures.

Côté élèves, la représentante du collège Paul-Langevin, Clara Le Meur explique : « L’administration n’a pas relayé l’information de la double sectorisation, on ne le savait que grâce aux rumeurs et aux parents ». Pourtant les collégiens sont inquiets pour leur avenir et n’abordent pas la période du brevet des collèges dans les meilleures conditions.

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