La conseillère départementale, Marianne Margaté, a profité de la cérémonie des vœux de la section PCF de la 7e circonscription pour annoncer sa candidature aux élections législatives de juin prochain.
Lors des dernières législatives, en 2012, Marianne Margaté (PCF) s’en était tirée avec le score de 9,5 % et une quatrième place, derrière le trio UMP-PS-FN. Cinq ans plus tard, peut-elle faire mieux ? Celle qui est devenue entre-temps conseillère départementale en semble convaincue, puisqu’elle brigue à nouveau le siège de député sur la 7e circonscription. Vendredi 20 janvier, elle a profité de la cérémonie des vœux de la section PCF, à la salle Jean-Vilar de Mitry-Mory, pour en faire l’annonce officielle, devant un parterre constitué d’un peu plus d’une centaine de militants du secteur.
Plutôt que de verser dans l’auto-glorification, la candidate a préféré laisser ses soutiens chanter ses louanges. Du syndicaliste CGT chez Air France au président de la section locale de l’association France-Palestine, en passant par les maires de Compans et Mitry-Mory, chacun y est allé de son mot pour dire tout le bien qu’il pensait de « Marianne ». « Une femme de terrain », « une bosseuse », « une personne loyale », les épithètes flatteuses se sont succédé à la tribune, au point de faire admettre à l’intéressée qu’elle était entourée « de bonnes fées ». Moins amènes en revanche ont été les commentaires adressés au député sortant, Yves Albarello (LR), tour à tour accusé de n’avoir « rien fait » pour empêcher la fermeture du commissariat de Mitry, d’avoir « mis en danger par ses déclarations à la télé » la vie du personnel de l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, lors de la prise d’otage des frères Kouachi, ou encore de « soutenir le luxueux CDG Express plutôt que les usagers du RER B et de la ligne K ».
Au niveau de son engagement, pour ce qui est une des plus grandes circonscriptions du département, la femme aux cheveux cendrés entend avant tout se mettre au service des « salariés et syndicalistes », des « parents d’élèves », des « retraités », des « féministes », des « fonctionnaires » et plus généralement des « femmes et hommes de paix ». Au rayon des propositions, elle entend soutenir l’ouverture de centres de santé et plus spécialement celle d’une antenne hospitalière dans le secteur de Mitry, stopper le stockage de déchets dans la circonscription ou encore favoriser la création d’une liaison ferroviaire du nord au sud du département, « comme alternative à l’A104 ».