Communiqué de Jean-François Parigi, député de Seine-et-Marne, mercredi 30 septembre –
Quelques jours après l’attentat terroriste du 25 septembre, nous découvrons que son auteur, déclaré mineur à son arrivée, est en réalité un majeur de 25 ans. Comme lui, beaucoup de majeurs demeurent longtemps dans les dispositifs de protection de l’enfance qui ne leur sont pas destinés, au détriment des véritables bénéficiaires de ces aides.
Pour les départements, c’est chaque année 50 000 euros par jeune qui sont alloués, soit environ 2 milliards d’euros. Un coût qui demeure presque exclusivement à leur charge. Avec un nombre de plus en plus important de ces jeunes sur le territoire, entre manque d’expertise, saturation des services d’accueil et diminution des dotations de l’État, les départements ne parviennent plus à faire face.
Une situation qui nuit aux véritables mineurs non accompagnés et profite à des individus majeurs qui parfois mettent en péril la sécurité nationale, estime Jean-François Parigi, membre de la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale. Ainsi, à travers une question écrite au gouvernement, le député a interpellé le ministre de l’Intérieur afin que l’État s’engage à soutenir les départements dans la prise en charge de ces jeunes.
L’élu meldois évoque également l’importance d’uniformiser les procédures et méthodes pour déterminer l’âge d’un individu regrettant que l’utilisation du « test osseux » varie d’un département à l’autre.