Communiqué de la députée de Seine-et-Marne, Stéphanie Do, mercredi 3 juin –
La crise sanitaire du COVID-19 a touché diverses activités économiques avec une intensité variable. L’un des secteurs, pourtant vital pour notre société, qui a été le plus touché est celui de l’agriculture.
La Seine-et-Marne est composée de terrains agricoles pour 56 % de son territoire. L’agriculture est une partie intégrale de l’identité du département. C’est aussi un moteur économique fort qui fait vivre de très nombreuses familles. De plus, notre département peut se targeur de faire vivre le commerce de proximité grâce aux nombreux agriculteurs dont les produits locaux font notre fierté. Enfin, n’oublions pas que ce sont les producteurs agricoles qui nous permettent de mettre de la nourriture sur nos tables.
Pour toutes ces raisons, j’ai choisi de m’impliquer aux côtés des exploitants agricoles pendant la crise que notre pays a traversé. Le confinement, les règles de distanciation physique et la fermeture des commerces non-essentiels ont engendré non seulement un manque à gagner mais également de lourdes pertes pour le secteur.
Pendant toute la durée de la crise, j’ai été en lien avec diverses filières agricoles qui m’ont demandé de l’aide pour faire face à la crise sanitaire. L’Union du brie de Meaux et de Melun, ou encore l’Association des producteurs de lait indépendants, pour ne citer qu’eux, mais aussi d’autres producteurs de taille plus modestes m’ont sollicité afin de les aider pendant le confinement. J’ai œuvré afin de les aider, relayant leurs problématiques aux ministères de l’Agriculture mais aussi de l’Economie à de nombreuses reprises. J’ai notamment interpellé le ministre de l’Agriculture en commission des affaires économiques, le 16 avril, sur le sujet du besoin de main d’œuvre immigrée des exploitants agricoles.
Récemment, les ministres Bruno Le Maire et Didier Guillaume ont décidé d’adapter les conditions d’éligibilité du fonds de solidarité pour les chefs d’exploitation agricole associés en groupes agricoles d’exploitation en commun (GAEC).
Je suis ravie que ce travail commun permette à la filière agricole de faire face aux difficultés qu’elle rencontre. Je continue de m’engager aux côtés des exploitants agricoles et les aiderai face à la crise économique qui s’annonce.