Communiqué mardi 27 août
Il y aura bientôt 50 ans s’ouvrait l’aéroport Charles de Gaulle.
Si son emprise s’étendait sur trois départements, la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise et la Seine-et-Marne, c’est sur le nôtre qu’il occupait le plus d’espace, sur le territoire de quatre communes, le Mesnil-Amelot, Mauregard, Mitry-Mory et Compans.
Et pourtant ce n’est pas en Seine-et-Marne qu’ont été réalisées les grandes infrastructures, les grands équipements hôteliers, les grands services générateurs d’emplois et de retombées économiques.
Pendant des décennies, les instances départementales se sont désintéressées de l’aéroport, attentives surtout à Marne-la-Vallée et Melun Sénart, les villes nouvelles.
Or, aujourd’hui, il ne faut pas commettre la même erreur.
Avec l’arrivée prochaine du Terminal 4, c’est un deuxième aéroport, l’équivalent d’Orly, les pistes en moins, qui va se construire exclusivement sur deux communes seine-et-marnaises.
Conséquences : 40 millions de passagers supplémentaires à l’horizon 2040 dont 8 millions dès 2028. 40 à 50 000 emplois directs.
Et, hélas, des impacts environnementaux de toute nature.
Aussi, il importe que notre Département exige de l’État, et non des ADP privatisés, qu’il tienne tout son rôle, pour cette fois un bien meilleur envol.
Afin de réaliser les infrastructures essentielles pour de nouveaux habitants qui vont nécessairement s’installer dans les communes proches.
Et accompagner ces dernières pour réaliser les équipements indispensables à l’accueil d’une population nouvelle.
Faute de quoi, les problèmes, les difficultés et les fractures vont s’intensifier.