« Repas de famille » de Shari Lapena
Pas facile d’exister dans la lignée d’un patriarche manipulateur, toxique pour ses trois enfants qui, chacun espérant une part du gâteau d’un héritage non distribué du vivant de celui qui tire ficelles et exaspération avec un brio qui n’enchante personne. Tout s’accélère car les parents sont retrouvés assassinés, de manière sauvage, après un repas de famille houleux. Tous les enfants sont suspectés. L’un des trois est l’auteur de l’acte terrible. Oui, mais lequel ? Un suspens tortueux, pour le thriller haletant aussi vibrant que angoissant. Du grand art.
352 pages, 23 euros, paru le 11 avril, Les Presses de la Cité.
« On ne vit qu’une fois » de Maxine Morrey
La jeune romancière qui vit dans la campagne anglaise possède le don de ourler ses romans de comédies romantiques d’une légèreté de plume qui fait s’envoler le lecteur dans des histoires bien campées et des situations certes prévisibles mais qui découlent d’une approche saine et humaine. Là, Lily se reconstruit doucement en accueillant chez elle un ami de son frère. Il va lui apprendre à enfin lâcher prise. Le cœur redémarre avec la nouvelle clé d’un bonheur qui s’entrouvre doucement.
352 pages, 19,90 euros, paru le 17 avril, City Editions.
« Tout n’est pas footu ! »
Et si par quinze textes argumentés, ciselés, aimant, on faisait d’un coup de baguette magique rebondir le ballon dans la bonne direction ? Que faire face au foot-argent, aux magouilles de toutes sortes, la violence, le trop plein, la corruption… sinon se poser et constater que le positif peut compenser le négatif et regagner doucement du terrain. Bien entendu, les signataires du livre qui se veut positif font découvrir positivement le monde du foot que nous avons progressivement oublié. Un livre ensoleillé pour redonner à la balle ronde quelques rayons de soleil.
Collectif d’auteurs, 256 pages, 19,90 euros, paru le 25 avril, Editions Solar.