« Les jours heureux ne s’oublient pas » de Gavin’s Clemente Ruiz
A 39 ans, Gontran un fils qui est plus attaché à son portable qu’à la vraie discussion, un père qui ne va pas très bien, une maman décédée qui pèse encore lourd dans ses souvenirs continuels. Il file tout de même voir son père en Espagne, censé avoir refait sa vie mais il découvre un homme meurtri, vidé écrasé par ses souvenirs qui s’éloignent mais lui mènent la vie rude. Il faut l’aider. Pas une mince affaire pour le fils qui va épauler son père dans le roman tendre, sensible, bienveillant avec le bonheur tout proche qu’il est si difficile d’atteindre.
150 pages, 18,90 euros, paru le 6 avril, Albin Michel.
« Assis au bord du silence » de Christophe Paviot
Après « L’horizon à mains nues » qui ressort en Poche en ce mois d’avril, l’auteur propose tout simplement de s’asseoir au bord du silence comme le titre l’indique mais aussi au bord du chemin, celui qu’à suivi Marty Swanson qui naît en 1947 et termine sa vie dans le luxe mais seul en 2021. Que s’est-il passé dans l’intervalle de vie propre à chacun ? Une existence traversée sur le bout des pieds, terriblement romanesque en étant abîmé par les rudes épreuves de la vie et qui va le faire se renfermer sur lui-même dans un silence seulement entrecoupé par la musique mais aussi les plaisirs un brin cruels de l’amour. Une écriture sensible, poétique et aussi un brin mélancolique.
453 pages, 21,90 euros, paru le 12 avril, Editions du Rocher.
240 pages, 20 euros, paru le 13 avril, Les Presses de la Cité.
« En souvenir de toi » de Tamara McKiney
336 pages, 22 euros, paru le 13 avril, Editions l’Archipel.