De crimes en enquêtes, les romans ranimeraient presque les morts…
« L’amour à Amsterdam » de Nicolas Freeling
Voici une nouvelle enquête de l’inspecteur VanDer Valk un peu le cousin de notre cher Maigret. Le héros hollandais, sobre, très psychologue dans son approche sait remonter toutes les pistes d’une enquête qui concerne le meurtre d’une séduisante mais aussi intrigante femme dont l’ex-amant rôdait, comme un malheureux hasard, dans l’immeuble au moment du crime. L’affaire est simple et classée mais voilà l’inspecteur en dépit du grand nombre de preuves qui accusent le suspect doute de sa culpabilité. Un véritable spécialiste pour chercher la petite bête.
240 pages, 20euros, paru le 1er juillet, l’Archipel.
« Mortelles douceurs » de Katy-Lynn Cénac
Prudence Poivert après un divorce hérite d’une jolie maison à Bordeaux mais voilà, la vie à la campagne est un peu longuette. Un jour de spleen elle tombe sur une sacrée dent, à savoir le cadavre du dentiste du village. Certes, il était odieux mais tout de même ! Comme le principal suspect est le neveu de Prudence, pas question de laisser tomber la famille. Prudence se lance dans sa première enquête avec ses méthodes particulières qui fleurent bon l’humour, la débrouille. Un roman plein de vie mais aussi de disparus.
336 pages, 16,90 euros, sorti le 9 juin, City.
« Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot » de Jean-Louis Serrano
La vie en maison de retraite n’est pas des plus réjouissantes. Pierre, à 90 balais, s’ennuie tout comme ses copains. Maria l’horrible femme de ménage est retrouvée morte après avoir dévalé l’escalier. Pierre est montré du doigt car il était le principal souffre-douleur d’une maria horripilante à souhait. L’inspecteur patauge et la bande sympa de petits vieux décide de prendre l’enquête en mains. L’enquête un peu déjantée donne un sacré bol d’air dans la maison médicalisée.
278 pages, 17,50 euros, paru le 9 juin, City.
Merci pour le bel article consacré à Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot. C’est un encouragement pour l’auteur que je suis.
Cordialement.
Jean-Louis Serrano