Idées de lecture ► BD : la plume du dessin devient poésie

 

Les deux albums ont un point commun. Il réside dans l’art du dessin qui s’appuie sur un véritable scénario.

 

« Tout ce qui reste de nous » chez Dargaud
La couverture sublim, nous attire comme un aimant et nous plonge d’entrée dans une histoire singulière où le dessin navigue dans entre rêves et songes enchantés. Une sorte de science-fiction interrogative et intimiste faite de sensibilité maîtrisée et de fragilité débridée sans rapport de force ni de domination. La poésie plane sur chaque page et mieux, se dépose sur notre soif d’une douce et tendre découverte.
One shot, de Rosemary Valero-O’Connel, 120 pages, 16,50 euros, paru le 8 janvier, Dargaud.
 
 
« L’oiseau rare » chez Grand Angle
Dans les années 1900, les rêves les plus fous émanent de l’immense bidonville parisien. Au-delà des menus larcins, on s’accroche au rêve d’Eugénie pour reconstruire un jour L’Oiseau Rare le cabaret de son grand-père qui a été détruit par les flammes lorsqu’elle était enfant. Le rêve va-t-il devenir réalité avec des rebondissements étonnants dans cette famille de cirque ? Le scénario est fort et les dessins splendides où Eric Stalner donne au Paris d’antan une véritable vie.

La Grande Sarah, volume 2/2, Cédric Simon (scénario) et Eric Stalner (dessins), 64 pages, 14,90 euros, parution le 13 janvier, Grand Angle.