Nous avons du très lourd pour cette semaine avec des livres haletants et bien ficelés. C’est une manière de ne pas faire le mort.
» Dieu pardonne, moi pas » de Claude Michel Rome
Voici un thriller politique qui fait froid dans le dos et on peut penser que le roman a quelques ramifications dans des affaires qui ne sentent pas bon. La corruption d’une société corrompue jusque dans ses fondations est remarquablement entretenue avec une histoire intrigante et qui prend aux tripes. L’histoire qui n’est pas sans rappeler des faits avérés. C’est du très bon roman.
428 pages, 21,90 euros, paru le 2 janvier, Albin Michel.
» Victime 55 » de James Dalargy
Chaud, chaud, chaud le thriller qui se passe en Australie par forte canicule. Le temps qui plombe les esprits est il à l’origine de la plainte déposée par Gabriel qui vient d’échapper à Heath, un serial killer. Son bourreau aurait fait 54 victimes,mais changement de décor lorsque Heath témoigne contre Gabriel. Deux témoignages identiques, deux suspects potentiels et peut-être un 55e meurtre en perspective. Pour cela il faudra aller jusqu’au bout du livre angoissant, qui lui aussi met nos sens en surchauffe.
352 pages, 20 euros, sorti le 8 janvier, Harper Collins Noir.
» Alerte rouge » de James Patterson
A New York, le crime ne connaît pas de répit ni de trêve. L’unité d’élite chargée de protéger les personnalités est elle aussi en ébullition. Une explosion qui fait une victime, le corps d’une célèbre réalisatrice retrouvée étranglée et tout s’enchaîne sans que l’on puisse comprendre dans un premier temps le lien unissant les affaires. L’écriture colle à l’enquête qui est obligée de passer à la vitesse sans cesse supérieure. James Patterson, l’auteur se régale dans une maîtrise du suspense infernal.
352 pages, 20 euros, paru le 9 janvier, l’Archipel.
» Un océan de rouille » de C. Robert Cargill
Quinze ans après l’assassinat du dernier humain, les Intelligences-Mondes se livrent un combat sans merci pour la domination de notre planète après avoir contribué à accomplir les tâches les plus ingrates pour les hommes.
Le roman de science fiction et même de frictions multiples défend le thème angulaire de la liberté. C’est vraiment surprenant de se replonger ainsi dans ce qui pourrait être le monde du futur.
379 pages, 21,90 euros, paru le 2 janvier, Albin Michel.