Deux grandes leçons d’Histoire très ancienne et aussi deux manières de penser à notre époque moderne.
« César contre Vercingétorix » de Laurent Olivier
Pour ceux qui adorent Astérix voilà un autre chemin pour connaître la bataille sans merci livrée entre César et Vercingétorix. Une véritable enquête livrée par l’auteur, archéologue qui s’est plongé dans des recherches fabuleuses et minutieuses dans ce combat des chefs 52 avant notre ère. Avant de s’affronter les deux conquérants ont été amis et alliés. Mais malgré sa défaite c’est Vercingétorix qui marquera le cours de l’Histoire en gagnant la bataille de la mémoire.
Un ouvrage qui se lit comme un roman tant la clarté intellectuelle illumine cette page historique de notre pays.
Laurent Olivier, 622 pages, 26 euros, sorti le 2 octobre chez Belin.
« L’héritage du temps » de Dominique Moreau
Cette collection, qui va à l’essentiel à savoir un chemin qui serpente jusqu’au coeur est une pure merveille. On revient avec ce livre à l’essentiel, à une vie déchargée du superflu avec le retour à une vie plus saine qui pourrait nous faire retrouver l’harmonie vers laquelle on s’épuise à chercher sur les réseaux sociaux.
Le texte est limpide sans chercher à convaincre mais juste à poser le problème de ce rythme de vie trop rapide. Les solutions existent. Heureusement !
De l’harmonie dans nos vies, 240 pages, 9,90 euros, sorti le 4 septembre, Flammarion.
« L’Arrangement » de Sarah Dunn
L’amour dure t-il toujours ? Lucy et Owen dont le couple semble être en danger s’interrogent. Comment rallumer la flamme ? Ils finissent par décider d’imiter le modèle de leurs amis sexuellement libérés en vivant pendant 6 mois des expériences chacun de son côté.
Un ouvrage provocateur mais dans cette liberté de ton, Sarah Dunn, dans son premier roman publié en France montre un doux humour à la fois décoiffant et corrosif. Un roman libre et libertin.
De Sarah Dunn, traduit de l’anglais par Anne Le Bot, 400 pages, 21 euros, paru le 26 septembre, Cherche midi
« L’incendie du Bazar de la Charité » de Bruno Fuligni
Paris le 4 mai 1897, cela devait être l’une des plus grandes fêtes de la haute société. Une allumette et tout va partir en fumée et pire, la fine fleur de la haute société va griller dans l’embrasement d’un village de toile. Toutes le hypocrisies de la Belle Epoque vont disparaître en quelques minutes pour cette vente de charité bien ordonnée qui tournera en révolution involontaire. Un livre qui dévoile avec des archives ce terrible faits divers qui donnera lieu à l’automne à une série sur TF1.
De Bruno Fuligni, 240 pages, 18 euros, paru le 9 octobre, L’Archipel.