Le mooncake ► La tendance sucrée de la fête de la lune, le 4 octobre

Le mooncake est le petit gâteau par excellence qui symbolise la fête de la lune, une tradition chinoise célébrée le quinzième jour du huitième mois lunaire.

La lune, cette nuit-là, est particulièrement brillante, plus ronde et plus belle que le reste de l’année. Les Chinois considèrent la pleine lune comme symbole de la réunion familiale, et c’est pour cette raison, que ce jour est aussi appelé fête de la réunion. Elle aura lieu cette année mercredi 4 octobre, le moment où l’astre aura la forme la plus ronde et sera le plus lumineux.

De Pékin à Tokyo en passant par Hanoï, les Asiatiques ne manquent pas ce rendez-vous familial, incarné par le mooncake, ou gâteau de lune, petite bouchée moelleuse.

Au-dessus du petit gâteau, on peut lire l’inscription en chinois « gâteau de lune ». Cette tradition sucrée repose essentiellement sur une recette à l’oeuf et veut que la pâtisserie soit fourrée d’un jaune salé. Dans l’Empire du Milieu, le mooncake peut être agrémenté d’une crème de lotus ou de pâte de haricots rouges, par exemple.

La pâtisserie séduit aussi les Occidentaux. Si on veut en confectionner, il faut savoir que la recette n’est pas des plus faciles d’autant qu’il faut arriver à se procurer les ingrédients comme la pâte de lotus (voir notre recette quand même…). Sinon vous pouvez ne commander sur le net, par exemple chez Art 2 Chine ou chez Thanh Binh Jeune.

On vend des gâteaux de lune chez Starbucks et Haägen-Dazs aussi bien qu’à l’épicerie du coin ou dans le centre commercial le plus luxueux. L’estimation de la production, en Chine seulement, est de 280 000 tonnes de gâteaux, un chiffre en constante progression. Les versions haut-de-gamme enregistrent une croissance encore supérieure. Car le gâteau de lune peut être chic, avec une superbe boîte décorée, un fourrage à la crème glacée, au chocolat… toutes les options sont imaginables. Bref, le marché du gâteau de lune se porte bien, non seulement car la Chine compte plus d’1,3 milliard d’habitants mais aussi parce que la coutume est aujourd’hui encore particulièrement observée.

A Paris, dans la pâtisserie de luxe, Pierre Hermé, par exemple, on réinterprète le petit gâteau en créations chocolatées, enrobées de chocolat noir.