Crécy-la-Chapelle en mars

Cliquez sur la commune –

Samedi 31 mars et dimanche 1er avril 

 

Lundi 19 mars : Lettre aux élus créçois

Mes chers collègues,

La crise que semble traverser notre intercommunalité doit nous pousser à une réflexion sur l’avenir de notre territoire et surtout, celui de nos administrés.

Le départ annoncé de la commune d’Esbly du Pays Créçois, et probablement d’autres communes qui suivront, est la conséquence directe de ce qui s’est passé ces derniers mois.

Il est bien évident que le manque de projets, la gestion au quotidien des maigres dossiers de mutualisation et surtout l’absence de cohérence d’un exécutif manquant clairement d’expérience, a eu un impact direct sur les communes qui étaient en attente d’une vraie collaboration entre les élus du Pays Créçois, plutôt que d’une gestion à la petite semaine.

J’attire votre attention sur les enjeux que le choix que nous serons forcément amener à faire aura directement sur notre quotidien et sur notre avenir ; je veux parler bien évidemment de l’avenir de notre ville.

J’ai toujours été un fervent défenseur de l’intégrité du Pays Créçois qui a du sens, sans aucun doute : un petit peu comme « le village gaulois » qui aurait pu continuer à exister et à travailler pour les dix-neuf communes et les 35 000 habitants que nous sommes. Mais pour cela, encore aurait-il fallu que les questions de politique politicienne, les ambitions de certains et surtout, que l’exécutif propose de vrais projets aux conseillers communautaires, plus que la poursuite des randonnées, des hôtels pour les insectes ou encore la refonte du site internet… Je crois qu’avec un budget de dix millions, il est possible de travailler pour nos administrés. Et que dire du développement économique, dont c’est pourtant la compétence et, avant de tenter d’ouvrir de nouvelles zones artisanales, peut-être faudrait-il être capable de s’occuper des existantes. Il suffit de voir l’état de notre zone artisanale, à Crécy, pour comprendre qu’il y a un laisser-aller manifeste dont on pourrait se poser la question de savoir à qui profite « le crime »…

Mes chers collègues, je vous envoie un message qui doit prendre dans votre esprit, la forme d’une mise en garde à l’endroit de Crécy-la-Chapelle et des Créçois.

Si nous ne pouvions maintenir le périmètre du Pays Créçois, y compris avec les départs annoncés, notre responsabilité serait immense quant au choix que nous aurions à faire. J’entends déjà les mauvaises langues et leur malhonnêteté intellectuelle crier au loup, arguant d’un urbanisme effréné en cas de rapprochement avec le Val D’Europe, d’un manque d’audibilité à Meaux, etc.

Pour que notre décision ne souffre pas d’une quelconque carence d’informations, je demande solennellement par le présent courriel que le conseil municipal commande une étude d’impact totalement objective et impartiale sur les deux alternatives qui se présenteraient à nous, en dehors de Coulommiers, car nous avons déjà cette étude. Nous devons connaître et évaluer impérativement les enjeux économiques, fiscaux, démographiques, urbanistiques, etc. avant de prendre une décision que nous pourrions amèrement regretter.

Ensuite, je demande que la population créçoise soit impérativement consultée pour la décision finale. Il serait impensable que seuls vingt-sept Créçois prennent une telle décision, fussent-ils des élus, et je suis certain que notre démarche nous grandirait.

Je vous demande de bien réfléchir à ce qui se passe aujourd’hui car les enjeux sont énormes pour notre avenir. Vous devez les mesurer et ne réfléchir que dans l’intérêt général, celui pour lequel nous avons été élus.

Je fais le vœux que pour les deux années qui viennent, avant le renouvellement des équipes municipales et donc des conseillers communautaires, notre Pays Créçois se maintienne. Préparons-nous dans le cas contraire.

Bien à vous,

Sébastien Chimot, conseiller municipal

 

Catastrophe naturelle : Dix jours pour déclarer 

Crécy inondations

Suite aux inondations de janvier 2018, Crécy-la Chapelle vient d’être reconnue en catastrophe naturelle par arrêté du 9 mars publié au Journal Officiel du 10 mars 2018.
Important : les personnes sinistrées ont 10 jours à compter de cette date pour faire leur déclaration auprès de leur assurance.