Roissy-en-Brie ► Contrefaçon : il revendait sur internet des maillots de foot siglés PSG

Un père de famille vendait sur internet des maillots de football Nike, siglés PSG, à 40 euros pièce. Après avoir mis l’homme sous surveillance, la brigade de recherches de la gendarmerie de Meaux a mis fin, mardi 12 septembre, à son activité lucrative mais illicite.

Un petit commerce bien rôdé

Lors de la perquisition à son domicile, les gendarmes ont découvert 200 pièces de marque contrefaites (Nike, Adidas…), dont huit sacs Louis-Vuitton et 125 maillots de football, ainsi que 650 euros en espèces.

L’interpellé, âgé de 26 ans et père de deux enfants en bas âge, avait bien monté son affaire. Le matin, il exerçait son métier de chauffeur et, l’après-midi, se consacrait à son petit business.

Des maillots provenant d’Asie

Via internet, il achetait 13 euros en moyenne le maillot contrefait à des ateliers de Hong-Kong. Il le revendait ensuite à 40 euros sur le Bon coin, site de petites annonces gratuites entre particuliers, ou encore sur sa page Facebook. Les marchandises étaient remises en main propre ou expédiées par la Poste en colissimo.

Ses dépenses sur les sites augmentaient. Sur trois ans, elles se chiffrent à plus de 20 000 euros de commandes, révélant un chiffre d’affaires de plus de 70 000 euros et une activité parallèle de blanchiment d’argent avec des opérations de placement.

Un train de vie plutôt élevé

L’étude patrimoniale a révélé un niveau de vie en inadéquation avec ses revenus licites, laissant supposer d’autres revenus en espèces. Sur trois ans, l’intéressé est ainsi parti à Cuba, au Mexique, au San Salvador, à Malaga (Espagne) et plusieurs fois à La Plagne (Savoie) et dans le bassin d’Arcachon (Gironde).

C’est la société américaine Nike qui a découvert le pot aux roses. Avant de porter plainte, elle a acheté des maillots qu’elle a réceptionnés sur Meaux afin de prouver la contrefaçon.

5 000 euros d’amende

Inculpé d’importation, détention et vente illégale de marchandises contrefaites, le Roisséen a été jugé, mercredi 13 septembre, en comparution immédiate au tribunal de Meaux.

Il a écopé à 18 mois de prison avec sursis et d’une amende de 20 000 euros, dont 15 000 avec sursis. Il est donc ressorti libre à l’issue de l’audience et ne devra acquitter que 5 000 euros d’amende.