Bussy-Saint-Georges ► [Vidéo] Les députés Hadrien Ghomi et Quentin Bataillon ont présenté la nouvelle loi qui encourage le bénévolat et simplifie la vie associative

Les députés Hadrien Ghomi et Quentin Bataillon ont présenté au public la nouvelle loi visant à encourager le bénévolat et à simplifier la vie associative, jeudi 14 mars, à Bussy-Saint-Georges.

La nouvelle loi a été votée pour relancer l’attrait du bénévolat et simplifier la vie administrative des associations. Hadrien Ghomi, député de la huitième circonscription de Seine-et-Marne, a invité son collègue Quentin Bataillon, rapporteur de la loi, à venir présenter celle-ci aux représentants du monde associatif de sa circonscription. La preuve des difficultés rencontrées, mais aussi de l’intérêt du sujet, a été apportée par le nombre de participants : il a fallu ajouter des chaises pour accueillir le public ; trois cent soixante-dix personnes qui ont écouté les députés et leur ont posé des questions.

Le problème de l’engagement est primordial et dans beaucoup de structures le nombre de bénévoles diminue « dangereusement ». Les difficultés administratives sont aussi mises en avant. Hadrien Ghomi reconnaît : « La constitution des dossiers est un véritable calvaire ». Quentin Bataillon précise : « La loi a pour objectif de trouver des solutions pour faciliter la vie et gagner du temps. » Les deux députés reconnaissent qu’aucune structure ne peut remplacer le secteur associatif. « L’accès au sport, à la culture, la charité, aucune entreprise, aucun système, ne peut les prendre en charge. »

La loi propose un train de mesures concrètes, allant du remboursement des frais kilométriques, de la prise en charge du bénévolat dans le calcul des retraites, de la simplification des demandes de subventions, jusqu’à la possibilité de libérer du temps de travail pour s’impliquer dans des  activités associatives, la personne étant alors rémunérée à 100 % par son employeur qui pourra lui récupérer 60 % des sommes pour son entreprise. Cependant, Quentin Bataillon précise : « Il ne s’agit pas de rémunérer le bénévolat, c’est un contresens. Il ne faut pas professionnaliser les associations, perdre l’esprit de bénévolat. » Les comptes CPF (compte personnel de formation) des salariés seront ouverts à des formations concernant la vie ou la gestion d’une association : par exemple, un trésorier pourra suivre une formation en comptabilité.

La nécessité d’aider la vie associative a réuni toutes les tendances politiques puisque le texte a été voté à l’unanimité par les deux chambres. Quentin Bataillon conclut : « Notre loi vise à lutter contre la tentation de l’individualisme. »