A Magny-le-Hongre, le projet de la mairie fait fortement réagir les parents d’élèves qui s’insurgent contre la fermeture envisagée de l’école Simone-Veil. Pour son prochain conseil, lundi 25 novembre, la municipalité a mis le devenir de l’école à l’ordre du jour.
Les parents d’élèves sont en colère face au projet soumis par la municipalité : fermer l’école Simone-Veil. Si rien n’est encore fait, la décision sera votée par le conseil municipal qui a mis le dossier à l’ordre du jour pour le 25 novembre.
Pour les parents d’élèves, la disparition de l’école est « impensable » d’autant que 86 logements devraient être livrés pour la fin de l’année et qu’un autre programme immobilier avec 72 logements va venir gonfler le nombre d’habitants en 2027. « En tant que résidents du secteur le plus dynamique de notre ville, nous trouvons une immense valeur dans l’école élémentaire de proximité Simone-Veil. L’institution offre non seulement une éducation de qualité à nos enfants, mais sert également de pilier de la communauté en facilitant des liens plus forts entre les familles du quartier… Selon les statistiques nationales et le ministère de l’Education nationale, la fermeture d’une école peut entraîner une baisse de la réussite scolaire des enfants qui doivent parcourir de plus longues distances jusqu’à leur nouvelle école. »
Les parents comptent ainsi sur l’arrivée de 39 enfants en âge de scolarisation dès le mois de décembre.
Malgré tout, l’une des quatre classes de l’école est menacée de fermeture à la rentrée 2025. Il n’en resterait ainsi plus que trois. Après la fermeture de l’école Simone-Veil, les enfants seraient répartis dans les autres écoles de la commune, avec des doubles niveaux pour certaines classes, ce que ne souhaitent pas les parents.
La mairie avance que le renouvellement d’élèves ne serait pas suffisant pour compenser le départ des CM2 pour le collège, sans compter sur le faible taux de natalité dans la ville.
Les parents d’élèves ont lancé une pétition qui avait recueilli mercredi 20 novembre, 368 signatures.
Ce soir, vendredi 22 novembre, une réunion publique se tient en mairie afin de permettre aux parties de discuter du problème.