Le salon des vins et produits du terroir de Bussy-Saint-Georges a soufflé ses vingt bougies samedi 2 novembre. Organisé par le Lions club Lagny Val de Bussy, l’évènement annuel, qui a rassemblé une cinquantaine de viticulteurs et producteurs du terroir au gymnase Maurice-Herzog, permettra de financer des œuvres caritatives.
Le vin et autres produits du terroir étaient à l’honneur, du vendredi 1er au dimanche 3 novembre, au gymnase Maurice-Herzog . Le salon, organisé chaque année par le Lions club Lagny Val de Bussy, a soufflé samedi ses vingt bougies. Le maire de la ville, Yann Dubosc, déclare : « Cela fait quinze ans que je fais ce salon, c’est un esprit festif qui me plaît énormément. On voit qu’il y a des fidèles qui reviennent d’une année à l’autre. » La manifestation rassemble chaque année plusieurs centaines de participants, neuf cents l’année dernière, « et le record est de mille cinq cents », a précisé Sylvie Dinneweth, co-organisatrice.
Vingt ans plus tôt, le salon se tenait à la ferme de la Jonchère de Bussy. Sylvie se souvient des premiers salons où Luc, son mari, cuisinait, avec d’autres bénévoles du Lions club, près de sept-cents repas pour les trois jours : « Il est décédé en 2021, et Yann Dubosc m’a dit à l’époque, ‘on ne te laisse pas tomber, on te mettra le gymnase Herzog à disposition’. Aujourd’hui, l’aventure continue, et ce sont les exposants qui proposent les repas. »
Sylvie souligne : « Les dons qui sont récoltés lors des évènements permettent de financer nos œuvres, par exemple pour offrir, avec Vacances Plein Air, des voyages à des enfants qui ne partent jamais en vacances. » Le Lions club est par ailleurs impliqué pour l’environnement, intervient dans le cadre des catastrophes naturelles, et soutient le handicap, les maladies comme Alzheimer ou le cancer, propose des dépistages gratuits de la vue et du diabète. « Nous nous battons beaucoup contre les cancers infantiles », précise Sylvie, qui est présidente de l’association Enfants Cancers Santé. « Les dons vont à la recherche, on a reversé six-cent mille euros cette année. On sauve aujourd’hui quatre enfants sur cinq. »
Au stand des Côteaux de la Brosse
A l’entrée du gymnase trônait l’incontournable stand des Côteaux de la Brosse de Marne et Gondoire. Le président, Philippe Goudal, annonce : « L’association a fêté ses vingt ans. Elle exploite sur la commune de Bussy deux mille pieds de vignes, composés d’un tiers de pinot noir pour faire du vin rouge, et de deux tiers de chardonnay pour du vin blanc… Cette année, nous n’avons eu que cinq-cents kilos de raisin, ce qui est très peu comparé à l’année dernière où nous en avions huit-cent cinquante, et l’année d’avant 1,8 tonnes. Nous donnons des bouteilles à l’agglomération de Marne et Gondoire qui nous finance, ainsi qu’à la mairie de Bussy, qui met à notre disposition un chai, de l’eau et de l’électricité. Nous en donnons à nos bénévoles, c’est la récompense pour le travail fourni. Enfin, nous en mettons à disposition pour des manifestations comme le salon des vins. »
Cette année, quarante-huit exposants, dont plusieurs locaux, ont proposé leurs produits et des dégustations aux visiteurs, venant de partout en France. Benjamin Roldos, fondateur de Nassau Rhums à Jouarre, a proposé ses rhums arrangés sans sucre ajouté : « Nous sommes les seuls à proposer cela en France depuis sept ans. Traditionnellement, le rhum arrangé est très sucré, donc si on peut éviter d’ajouter du sucre, cela permet de consommer mieux. » Le rhum à la figue, qui vient du jardin de la rhumerie, présentait en effet un goût de figue modérément sucré.
Alexandra Esquilat, de Jouarre également, fondatrice de Chouettibou, exposait ses bouillotes sèches thérapeutiques en forme de hiboux à chauffer ou à refroidir, pour lesquels elle a été primée deux fois au concours Lépine. Elle explique : « Elles sont à base d’épeautre bio et de fleur de lavande. Elles peuvent permettre de soulager l’arthrose. Pour les sportifs, la préparation musculaire se fait à chaud, et la détente musculaire après l’effort se fait à froid pour éviter d’avoir des contractures musculaires le lendemain, et ces contractures se gèrent à chaud. »
Julien Metayer, de la ferme apicole et caprine Metaczyk’api à Quincy-Voisins, a proposé de son côté des miels originaux comme le miel de sarrasin : « On a des ruches un peu partout en Seine-et-Marne, par exemple on fait du miel de sarrasin à Crécy-la-Chapelle, et on fait un miel d’été à Quincy-Voisins. En plus des ruches sédentaires, nous avons des ruches en transhumance, c’est-à-dire qu’on les déplace dans certains lieux pour faire des miels spécifiques… On privilégie le bien-être animal. Nou avons aussi des chèvres et elles sortent sur un espace dont les mesures sont au-delà de ce qui est réglementaire, et nos animaux sont en bonne santé. »