L’équipe municipale de Serris a reçu, samedi 28 septembre, les nouveaux habitants de la ville, lors de la traditionnelle cérémonie d’accueil, à la Ferme des communes. Une présentation de Serris et de Val d’Europe agglomération a été suivie d’un temps d’échange avec les arrivants.
Sept cents nouveaux Serrissiens ont été accueillis samedi 28 septembre par l’équipe municipale de la ville, à la Ferme des communes. Le maire, Philippe Descrouet, également président du Val d’Europe agglomération, a présenté la « ville-village » d’un peu plus de dix mille habitants, située au cœur du territoire au développement économique le plus important de la grande couronne d’Ile-de-France. Pour lui, il est important de veiller à maintenir un lien de proximité avec les habitants : « Cela fait dix ans que nous organisons une cérémonie d’accueil des nouveaux Serrissiens, ainsi que des réunions de quartiers pour garder un contact avec nos habitants. »
Cette année, l’arrivée massive de nouveaux Serrissiens est principalement due à la construction de logements dans le quartier de la Zac du Pré de Clayen (Zone d’aménagement concerté), au nord-est de la ville, qui constitue le prolongement du centre urbain du Val d’Europe à Serris, avec une surface de plus de soixante-dix hectares répartis entre Serris, Coupvray et Bailly-Romainvilliers. Ne dépassant pas les cinq-cents habitants dans les années 1980, Serris a multiplié sa population par vingt en trente ans. Philippe Descrouet prévoit : « D’ici quinze ans, nous serons dix-neuf mille avec l’aménagement de nouveaux quartiers du côté de la Zac de la Motte. »
Les nouveaux habitants ont fait connaissance avec l’équipe municipale, la politique générale de la ville et Val d’Europe agglomération. L’orientation accorde une grande importance aux espaces verts, à la sécurité, à la culture, aux enfants comme aux seniors, ainsi qu’aux travailleurs. Un temps d’échange avec le public a permis d’aborder diverses questions, dont celle des Airbnb ou locations de logements à courte durée, et du manque de médecins généralistes, un problème récurrent et national, a commenté Philippe Descrouet, avant de dresser un bilan : « La conclusion de la journée est que les gens ont l’air heureux à Serris. »
Un jeune couple, Samuel et Carla, a témoigné sur sa nouvelle vie à Serris depuis janvier : « Nous venions de Versailles, Carla travaille à Paris et je travaille à Chanteloup-en-Brie, mais c’était un enfer pour moi de faire les allers-retours. Ici, Carla a le RER juste à côté, nous sommes à trois-cents mètres du centre commercial Val d’Europe, tout en bénéficiant d’un aspect campagnard et en ayant Disneyland à proximité ; la ville offre de plus beaucoup d’animations. »