Les membres du centre opérationnel départemental (COD) de Seine-et-Marne se sont réunis en préfecture, à Melun, vendredi 9 août, pour faire un point sur la sécurité et le déroulement des Jeux olympiques Paris 2024, avec les épreuves sur la base nautique de Vaires-sur-Marne.
Alors que les Jeux olympiques touchaient à leur fin, le centre opérationnel départemental a fait le point. Les membres se sont réunis à la préfecture. L’équipe a suivi de près les évènements qui se déroulaient sur la base nautique de Vaires-sur-Marne. Celle-ci a accueilli les épreuves de canoë-kayak et d’aviron.
Le centre opérationnel départemental (COD) est l’organe de gestion de crise des préfectures. « Il est capable de rassembler rapidement des services pour traiter une crise, en lien avec les acteurs locaux et les opérateurs sur place, police, gendarmerie, pompiers, militaires, organismes de santé, direction des territoires… » explique Frédéric Lavigne, directeur de cabinet du préfet. Le COD peut intervenir dans tout type de crise, comme des accidents, des évènements climatiques comme une inondation : « La semaine dernière nous avons dû intervenir sur des inondations touchant le grand et le petit Morin, et nous avons géré les conséquences dramatiques, fort heureusement sans victime physique, mais avec beaucoup de dégâts sur les bâtiments », précise Frédéric Lavigne.
Pour les Jeux olympiques, le dispositif a été préparé trois ans à l’avance : « On a un dispositif de sécurité et un dispositif de secours qui sont importants, afin de protéger à la fois les spectateurs, les athlètes et les délégations. »
Chaque jour, le COD est activé deux heures avant le début des épreuves jusqu’à deux heures après la fin des épreuves, à l’évacuation du public. La grande majorité du public arrivait par l’une des trois gares à proximité, Chelles, Torcy et Bussy, puis y empruntaient des navettes pour rejoindre la base de Vaires.
Frédéric Lavigne a fait le tour de la table en interrogeant l’ensemble des représentants de la police, de la gendarmerie, des pompiers, de l’armée de terre et de l’air, de la Direction départementale des territoires (DDT), du Conseil départemental : « Rien à signaler ». « Tout au long de ces jeux, nous avons eu peu d’évènements à traiter, hormis quelques piqûres de guêpes, des chevilles foulées ou des coups de chaleur », constate Frédéric Lavigne.
Le COD s’est mobilisé de la même manière pour le rendez-vous suivant, les Jeux paralympiques, avec le passage de la flamme en Seine-et-Marne le 27 août, et les compétitions qui ont suivi.