Le troisième contrat local de santé a été signé au salon d’honneur de l’hôtel de ville de Meaux, lundi 22 avril, par les différents partenaires, l’État, le Grand hôpital de l’est francilien, la Caisse primaire d’assurance maladie de la Seine-et-Marne et l’Agence régionale de santé.
La Ville a signé le contrat local de santé (CLS) avec ses partenaires. L’entente est une nouvelle étape pour améliorer l’efficacité des parcours de santé des usagers.
Le maire de Meaux, Jean-François Copé, a débuté la réunion sur un constat : « Il n’y a pas de dialogue entre les différents acteurs de la santé car on ne se connaît pas assez », pour conclure : « Il faut absolument multiplier les partenariats, organiser des passerelles, et ainsi améliorer l’articulation entre l’hôpital et la médecine de ville. » Le maire de Meaux s’est engagé, avec son adjoint, Christian Allard, chargé de la santé et du développement des professions médicales, à faciliter le dialogue, l’objectif pouvant être d’organiser dans les six prochains mois un évènement réunissant des personnels libéraux et des personnels de la communauté hospitalière.
« Le contrat local va nous permettre de construire des perspectives nouvelles dans le contexte d’un ensemble hospitalier complètement intégré et modernisé », a ajouté Jean-François Copé. De son côté, le directeur général du Ghef de Meaux, Jérôme Goeminne, a appuyé : « Il faut qu’on continue à penser différemment les parcours de soins, d’autant que nous sommes dans une période où les pathologies sont de plus en plus chroniques. »
Elsa Taffoureau, directrice de la Caisse primaire d’assurance maladie de la Seine-et-Marne, a mis l’accent sur l’importance des dépistages, rappelant « les nombreuses actions mises en place à Meaux pour informer le public et faciliter l’accès aux dépistages ». Un axe fort du contrat local de santé est justement l’égalité d’accès aux soins, comme l’a rappelé Hélène Marie, directrice départementale de l’Agence régionale de santé, qui a salué l’implication de la ville de Meaux dans la dynamique de réduction des inégalités sociales.
Avec le contrat local de santé, de nouveaux objectifs seront développés, avec un accent mis sur la question de la santé mentale, qui est une urgence, a insisté Benoît Kaplan, préfet délégué pour l’égalité des chances.