La finale départementale du concours d’éloquence organisé par le Lions Club France, s’est déroulée samedi 23 mars au lycée Van Dongen de Lagny-sur-Marne. Quinze lycéens ont débattu sur une citation de l’écrivain Bernard Clavel.
Quinze lycéens se sont succédé samedi matin pour exposer pendant huit à dix minutes leurs réflexions autour de la phrase de l’écrivain Bernard Clavel « Qui n’a jamais pétri et enfourné ne connaît point ce que coûte le pain ». Ils ont été auditionnés par un jury composé de cinq personnes dont une enseignante, un juriste, un journaliste et un membre du Lions Club.
Les critères de notation portaient aussi si bien sur la qualité des prestations orales que sur l’argumentation, à savoir l’organisation des idées, l’originalité, mais également sur la présentation, qui va de la gestuelle à la tenue vestimentaire. Les réflexions étaient riches, illustrées par l’actualité comme par des histoires personnelles, appuyées par des références littéraires ou philosophiques, usant de rimes et calembours, et abordant les notions d’effort, de savoir-faire manuel, interrogeant aussi sur les inégalités sociales, la valeur de l’argent, ou encore l’automatisation du travail avec l’intelligence artificielle.
Deux candidats ont été retenus. La première place a été remportée par Léo Faugère, représentant le club de Lagny Val de Bussy, suivi d’Aurore Malaussena, du club de Melun Doyen. Le président du jury, Daniel Barbier, du Lions Club, déclare : « La décision était difficile car le niveau des interventions était excellent ». Pour Franck Brami, professeur d’histoire-géographie au lycée Van Dongen qui a accompagné les lycéens tout au long de leur préparation : « Le niveau monte d’année en année, on sent que les jeunes travaillent de plus en plus ». Marie-Christine Berne, proviseure du lycée, ajoute : « Nous avons de très belles prestations, d’une qualité exceptionnelle d’année en année, et c’est une bonne préparation pour le grand oral. »
Léo Faugère a confié : « C’était poignant et incroyable tout le talent qu’il y avait, je n’y croyais pas, et le jury a dit que cela se jouait à peu de points. » Aurore Malaussena, qui s’est inspirée du monde de l’agriculture, a témoigné : « J’ai vu mes grands-parents qui travaillaient à la ferme se lever à 4 heures du matin, et j’ai moi-même travaillé à la ferme. »
Le concours avait lieu à Lagny pour la 36e fois.
Le cap est mis pour les prochaines étapes : le 6 avril à Villemonble pour les régionales, puis le concours national, du 23 au 25 mai, à Orléans.