Jean-Louis Durand, président de la communauté de communes de Plaines et Monts de France, a présenté ses vœux aux élus de la communauté, à Dammartin-en-Goële, jeudi 25 janvier. Il souhaite que l’interco « redynamise le domaine de la santé ».
Désert médical, manque de médecins… La communauté de communes Plaines et Monts de France, sous l’impulsion de son président Jean-Louis Durand, a comblé des espaces vides en matière de cabinets médicaux . Dans les communes, le pôle de santé est ouvert à Annet-sur-Marne, et les antennes à Messy, Vinantes, et Saint-Pathus. Cependant, Jean-Louis Durand souhaite dynamiser l’action de la collectivité : « Aujourd’hui nos avons quatre médecins, une infirmière et une sage-femme mais il faudrait davantage de professionnels de santé. Ça du mal à avancer. Nous n’arrivons pas à étendre le temps d’offre médicale dans les petites communes faite de disponibilité des médecins. On a une convention avec le GHEF (Grand hôpital de l’Est francilien) mais depuis qu’on a signé il ne s’est globalement pas passé grand chose. L’idée est de relancer tout ça. par contre, tous nos médecins ont été formés pour être maîtres de stages et on va accueillir des internes pour leur montrer comme la Seine-et-Marne est belle, et puis qu’après ils viennent s’installer dans le territoire. »
En 2024, l’antenne médicale de Nantouillet devrait pouvoir être ouverte, dès que les travaux seront terminés.
Jean-Louis Durand, ajoute : « 2024 sera l’année de la communication, mais qui dit communication dit forcément résultats derrière. Notre devise c’est action–réaction et l’année prochaine, comptez sur nous pour sortir des projets. »
Malgré le « hold-up » de dix-sept communes parties rejoindre la communauté d‘agglomération Roissy Pays de France avec plus de 90 % de la fiscalité, Plaines et Monts de France réussit à faire aboutir de nombreux projets. Dans le domaine de la santé, elle a créé plusieurs antennes locales de soins et de consultation, mais elle peine à recruter des médecins. Jean-François Parigi, président du Département, a déclaré que le problème sera résolu quand le département sera doté d’un CHU (centre hospitalier universitaire).
En matière d’environnement, le traitement des déchets a vu la mise en place, depuis le 1er janvier, d’une nouvelle redevance basée non plus sur la quantité de déchets mais sur leur enlèvement. La nouvelle fiscalité sur l’enlèvement des ordures ménagères devrait inciter les habitants à mieux trier et faire réaliser de sérieuses économie à la communauté.
Le sous-préfet de Meaux, Nicolas Honoré, a présenté les ZAER (zones d’accélération des énergies renouvelables) qui ont pour but d’inciter les mairies à déterminer un périmètre dans lequel ‘il serait opportun de développer un projet d’énergie renouvelable’.