Lors des vœux à Saint-Pathus, vendredi 19 janvier, le maire a fait un retour sur les différents aspects de sa fonction et a déploré : « l’Etat a totalement abandonné nos territoires. »
La traditionnelle cérémonie des vœux du maire s’est déroulée au centre culturel des Brumiers. Le maire, Jean-Benoît Pinturier, déplore toujours l’abandon des territoires par l’Etat : « Moins de subventions, moins de service public, moins d’assistance, mais toujours plus de taxes… Les maires sont le réceptacle du mécontentement et du déchaînement populaire. L’Etat nous laisse nous en prendre plein la tête et nous fait comprendre qu’on est là pour ça… La vie d’un maire, c’est aussi ça, sur le pont dès 7 heures du matin jusqu’à 23 heures le soir, tous les jours, week-ends souvent compris… »
Jean-Benoît Pinturier encaisse avec amertume les insultes, les diffamations, « par quelque fauteur de haine sur les réseaux sociaux. « Les maires sont aussi parfois victimes d’agressions physiques. »
Cependant, face aux difficultés, comme il dit, le maire reconnaît « la satisfaction de servir l’intérêt général et de conduire une généreuse et fantastique équipe. »
La cérémonie a été l’occasion d’annoncer l’arrivée de l’investissement pour le terrain de football synthétique et la piste d’athlétisme qui l’entoure.
Jean-Louis Durand, président de l’intercommunalité, Plaines et Monts de France, a évoqué la collecte des biodéchets en apport volontaire. Les premiers résultats sur Saint-Pathus sont encourageants : les containers de cent quarante litres ont déjà été changés pour des containers de deux cent quarante litres : « Les Pathusiens se sont approprié le service et participent au tri. »