Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory, a exposé le bilan de mi-mandat de la municipalité, vendredi 8 décembre. Ainsi est-elle revenue sur les réalisations de la Ville durant les trois années passées. Elle a également échangé directement avec les habitants, présenté les projets et plus particulièrement son attachement à produire du service public. Rencontre jeudi 14 décembre.
Charlotte Blandiot-Faride a présenté les réalisations de la municipalité à la moitié du mandat soutenu par la démocratie participative. C’était une période de concertation avec les habitants, lors de conseils de quartiers, du conseil des sages, du conseil des jeunes, de discussions en live sur les réseaux sociaux, et des rencontres sur site avec des visites de chantiers, des projets en cours pour l’avenir de la ville.
Le maire indique : « Chantier de l’école Elsa-Triolet, futurs logements de la Zac de Maurepas, centre médical de santé de proximité, bois du Moulin des Marais… Ce sont des thèmes majeurs qui s’intègrent dans l’évolution générale de la ville et qui touchent à toute l’organisation comme l’école, la santé, l’écologie… »
Pour rendre compte aux habitants, le maire aime aussi les rendez-vous d’appartements : « Ce sont des rencontres de grande proximité que j’affectionne particulièrement. Il n’est pas toujours facile pour les administrés de se déplacer pour les réunions traditionnelles, ou de prendre la parole dans les réunions publiques. Les rencontres en tout petit comité permettent de se connaître différemment, sans doute un peu mieux. »
La période de bilan a été clôturée le 8 décembre et a donné l’occasion d’une soirée, salle Jean-Vilar, qui a réuni cent-soixante personnes.
Gérer la crise inflationniste
Charlotte Blandiot-Faride souhaitait « rendre compte » de l’action municipale : « Le démarrage du mandat s’est fait dans un contexte particulier car quand on a créé ce système participation, en 2019, après notre élection, personne ne se doutait que nous aurions à réadapter beaucoup de choses en raison de la pandémie du covid. Aujourd’hui nous devons gérer la crise inflationniste qui impacte les foyers autant que le budget des collectivités. Les besoins sont immenses, socialement, écologiquement… La politique nationale voire internationale nous demande de faire toujours plus avec toujours moins. A Mitry, on veut avant tout produire du service public. C’est l’ADN de notre ville et la clé pour le bien-être des habitants. Il est essentiel pour la municipalité de travailler sur le pouvoir d’achat des Mitryens. C’est pour ça que nous avons mis en place le tarif de la cantine à 2 euros maximum, qu’on a augmenté la part communale du ticket sport de 20 à 30 euros ajoutée à la participation financière de Roissy Pays de France. Ce sont des économies considérables pour les familles. »
Dès le début de son mandat, la municipalité a aussi mis en place des dispositifs pour les écoles comme d’assurer une atsem (agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles) par classe, au nombre de trente-sept pour la ville. Chacune a dorénavant son atsem. « Il n’y a pas d’obligation légale au nombre d’atsem. Ce sont des personnels payés par les collectivités mais mis à disposition du temps scolaire. Avoir deux adultes dans les classes, un professeur plus une atsem, est une nécessité et est pertinent. Ça faisait partie de nos premiers engagements et ils ont été réalisés. »
Les grands investissements
Le maire a énuméré les grands investissements réalisés ou en cours : la livraison de l’agrandissement de la salle de gymnastique au gymnase Jean-Guimier, les terrains de rugby sur la plaine Guy-Môquet, la transformation des cours de tennis en terre battue, la reconstruction de l’école Elsa-Triolet au cœur de Mitry-le-Neuf qui ouvrira en septembre : « Elle a une ambition architecturale et environnementale particulière, avec des proportions généreuses, une ossature entièrement en bois, un chauffage au sol, et une cour de récréation avec de la végétation pour des îlots de fraîcheur. Nous voulions aussi éviter d’imperméabiliser tous les sols, un concept également appliqué dans la ville. »
Côté sécurité, un sujet qui, comme dit le maire, « préoccupe beaucoup les concitoyens », le nombre d’agents a été triplé : « Quand on a commencé le mandat on était à trois, aujourd’hui nous sommes à sept et nous passerons à neuf en 2025. » La police intercommunale fonctionne avec la mutualisation des moyens à hauteur de la participation financière de chaque commune, et qui intervient comme une police municipale.