L’association Cap ou pas cap, initiée par des parents d’élèves de Villeparisis, propose des activités afin de réduire l’exposition des enfants aux écrans. Une première opération s’est déroulée à l’école Charlemagne, vendredi 12 mai.
Du tir à l’arc, du roller, du tir au but, un jeu de memory géant, du karaté ou encore une initiation à la cuisine, au jardinage et aux sens étaient au programme de la soirée de clôture des deux journées sans écran. Trois dinosaures géants étaient les mascottes de la manifestation.
L’opération devrait être renouvelée dans d’autres établissements scolaires de la commune. Samedi 27 et dimanche 28 mai, un week-end sans écran aura lieu au parc Balzac. Najet Derouiche, une des responsables de l’association Cap ou pas cap, explique : « Nous proposons des alternatives aux écrans à travers diverses activités. Le but est de sensibiliser les parents. Nous faisons appel à différents partenaires associatifs. »
Nathalie Dachicourt, autre responsable, ajoute : « Nous voulons faire comprendre aux parents et aux enfants qu’il existe de nombreuses alternatives aux écrans dans la ville. Nous leur expliquons l’impact d’une surexposition aux écrans. Il ne faut pas banaliser leur utilisation. Il faudrait accompagner les enfants pour cibler leurs interactions avec les réseaux. Ici à Villeparisis, on a autre chose à faire qu’être devant un écran. »
L’association créée il y a tout juste un an compte déjà cent adhérents. Najet Derouiche indique : « C’est un bon démarrage. Nous avons organisé quatre grosses activités pendant l’année. » Les bénévoles ont pu compter sur le soutien de la Ville.
Le maire, Frédéric Bouche, précise : « Au delà de la logistique, nous accompagnons l’association chaque fois que possible. Le travail de l’association reprend les thèmes chers à notre orientation politique sur l’éducation. » Pour Ersilia Soudais, la députée de la circonscription, l’initiative permet de « créer du lien et de découvrir certaines activités ».